Site de la directive "Habitats, faune, flore"
Base de référence : Juillet 2024.
Mise à jour annuelle de la liste SIC - publication au JO UE : 02/02/2024 (à partir de la base : décembre 2022)
Type : B (pSIC/SIC/ZSC)
Code du site : FR7200805
Compilation : 30/11/2000
Mise à jour : 31/01/2012
Appelation du site : Réseau hydrographique des Jalles de Saint-Médard et d'Eysines
Dates de désignation / classement :
Classes d'habitats | Couverture |
---|---|
Autres terres arables | 24% |
Forêts caducifoliées | 22% |
Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana | 12% |
Forêts de résineux | 10% |
Pelouses sèches, Steppes | 9% |
Forêts mixtes | 9% |
Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) | 6% |
Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, Mines) | 4% |
Marais (vegetation de ceinture), Bas-marais, Tourbières, | 3% |
Zones de plantations d'arbres (incluant les Vergers, Vignes, Dehesas) | 1% |
Cours d'eau sur substrat sablo alluvionnaire, traversant des affleurements calcaires et bordant des sources exploitées (captages d’eau potable). Les prairies de la basse vallée sont régulièrement inondées.
Le site a été rajouté tardivement au réseau Natura 2000, en raison de la présence avérée d’une petite population de visons d’Europe, notamment par la capture d’une femelle en 2001 sur la jalle de Blanquefort et, malheureusement, plusieurs cadavres trouvés sur la route entre le site des jalles et la réserve naturelle du marais de Bruges. La population de loutres semble plutôt réduite étant donné le faible nombre d’indices de présence, malheureusement complétés par la découverte de cadavres sur le réseau routier secondaire. Le site accueille en revanche une belle population de cistudes d’Europe sur des terrains protégés des risques de destruction du fait de l’existence de périmètres de protection des captages d’eau potable (sources du Thil). En revanche, cette population semble isolée de celle présente sur la réserve naturelle du marais de Bruges. Le site se distingue également par la présence d’un peuplement diversifié de lépidoptères rhopalocères, dont certains sont rares et/ou menacés. La population de fadets des laîches est toutefois rare du fait de la rareté des landes humides atlantiques sur le site. Cet habitat, ainsi que des effectifs importants de fadets, sont observés à proximité du site, sur le secteur des lagunes au nord-ouest. On note aussi la présence d’une population importante d’anguilles sur la partie aval des jalles. En raison de la situation critique de l’espèce, une gestion des ouvrages hydrauliques des jalles serait nécessaire afin de permettre à l’espèce de circuler vers les tronçons amont.
A l’aval, le site est bordé de zones urbaines denses. La progression de l’urbanisation est limitée au niveau des sources du Thil (périmètres de protection des captages) et dans la vallée à l’aval (zones rouges du PPRI). L’état du site dépend donc en partie de l’évolution de ces régimes de protection. La maîtrise des rejets d’eaux pluviales joue aussi un rôle important pour la gestion quantitative et qualitative de la ressource en eau, donc sur la qualité des milieux humides ou aquatiques. Cette problématique se développe de plus en plus à l’amont du site, le développement des zones urbanisées sur les communes de Mérignac, Saint-Jean d’Illac et Martignas sur Jalle se faisant sur la tête du bassin versant des jalles. L’évolution éventuelle des pratiques agricoles sur la partie aval du site (élevage, maraîchage) peut aboutir à des modifications profondes des caractéristiques du site (développement de friches, fermeture du milieu).