Site de la directive "Oiseaux"
Base de référence : Juillet 2024.
Type : A (ZPS)
Code du site : FR7312005
Compilation : 30/11/2005
Mise à jour : 18/05/2018
Appelation du site : Haute vallée de la Garonne
Dates de désignation / classement :
Classes d'habitats | Couverture |
---|---|
Forêts caducifoliées | 40% |
Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana | 20% |
Forêts mixtes | 12% |
Forêts de résineux | 9% |
Pelouses alpine et sub-alpine | 8% |
Rochers intérieurs, Eboulis rocheux, Dunes intérieures, Neige ou glace permanente | 5% |
Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées | 3% |
Marais (vegetation de ceinture), Bas-marais, Tourbières, | 1% |
Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, Mines) | 1% |
Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) | 1% |
Le site se partage entre les deux rives de la Garonne: le massif du Burat sur la rive gauche, du massif du Crabère à la coume de Ger sur la rive droite. Le Burat se présente comme un pic imposant dont le versant nord est particulièrement abrupte et abrite les espaces les plus sauvages dont la réserve forestière de Burat Palarquère. Sa géologie est complexe, principalement schisteuse acide mais avec aussi des calschistes voire des petites zones calcaires qui apportent une réelle diversité floristique à l'ensemble. Rive droite, les secteurs les plus au nord sont dans le prolongement du massif de Gar Cagire avec une prédominance calcaire qui marque le territoire peu élevé de St Pé d'Ardet. Ensuite, la grande majorité du terrain devient acide, principalement schisteux, parfois granitique, et plus accidenté. La forêt domine, encerclant quelques estives. L'étage alpin n'est atteint que sur le massif du Crabère qui rejoint la Garonne par une succession de pics étroits et vertigineux riches de falaises et d'éboulis mobiles. Entre Melles et le Crabère, s'étend un vaste plateau à 2000 m d'altitude où les remarquables tourbières d'Uls trouvent place.
L'avifaune de montagne est bien représentée avec bon nombre d'espèces de l'annexe I qui s'y reproduisent, parmi lesquelles 7 espèces inféodées aux milieux forestiers. Cinq espèces de rapaces se reproduisent sur le site. Trois autres espèces de rapace visées à l'annexe I le fréquentent régulièrement pour s'y alimenter : le Gypaète barbu, le Vautour percnoptère et le Milan royal. Le Crave à bec rouge s'y alimente mais sa reproduction n'a pas été prouvée. La présence du Pic à dos blanc est confirmée. Le site accueille enfin les trois espèces de galliformes de montagne.
Site exposé à la régression pastorale et à l'abandon des prairies de fauche. Les milieux les plus exposés à une éventuelle intensification sont le bocage et les marais de bas de versant. Le développement touristique, s'il ne respectait pas les équilibres écologiques, pourrait également constituer une menace à moyen terme.