Site de la directive "Oiseaux"
Base de référence : Juillet 2024.
Type : A (ZPS)
Code du site : FR7312006
Compilation : 31/12/2005
Mise à jour : 28/05/2018
Appelation du site : Gorges du Tarn et de la Jonte
Dates de désignation / classement :
Classes d'habitats | Couverture |
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Forêts de résineux | 51% |
Forêts mixtes | 28% |
Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana | 8% |
Forêts caducifoliées | 4% |
Pelouses sèches, Steppes | 3% |
Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées | 3% |
Cultures céréalières extensives (incluant les cultures en rotation avec une jachère régulière) | 2% |
Rochers intérieurs, Eboulis rocheux, Dunes intérieures, Neige ou glace permanente | 1% |
La zone de protection spéciale comprend les bordures du causse de Sauveterre et du Causse noir, les gorges qui les séparent, ainsi que des buttes témoin. Les calcaires des Causses constituent le plus vaste massif karstifié d'Europe. Les cours d'eau exogènes les traversent par des gorges surimposées (Tarn, Jonte) et des systèmes de pertes et résurgences. L'abaissement du niveau de base a rendu accessibles de vastes réseaux spéléologiques devenus fossiles.
Au total, ce sont 16 espèces de l'annexe I qui se reproduisent sur le site, parmi lesquelles 10 espèces de rapaces. Le site accueille notamment quatre espèces de vautours avec près de la moitié de la population française de Vautour moine et les deux seuls couples de Vautour percnoptère nichant dans la région des Grands Causses. L'Aigle botté fréquente le site pour s'y alimenter mais sa nidification n'a pas été prouvée. Les pentes boisées ou buissonnantes, et les pans de falaises sont bien représentés. Ces deux milieux offrent des lieux de reproduction privilégiés à de nombreuses espèces d'oiseaux et en particulier aux rapaces. Les milieux ouverts à semi-ouverts sont moins bien représentés avec des parcours et pâturages mais jouent un rôle fonctionnel essentiel en contribuant à l'alimentation de la majorité des espèces d'oiseaux. Ils sont aussi le lieu de reproduction de plusieurs espèces de passereaux.
Le développement des activités touristiques sur ce site représente le principal facteur de vulnérabilité. La fermeture du milieu constitue une seconde problématique qui mérite une attention particulière.