Site de la directive "Oiseaux"
Base de référence : Juillet 2024.
Type : A (ZPS)
Code du site : FR7312011
Compilation : 31/12/2005
Mise à jour : 15/10/2017
Appelation du site : Forêt de Grésigne et environs
Dates de désignation / classement :
Classes d'habitats | Couverture |
---|---|
Forêts caducifoliées | 42% |
Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana | 23% |
Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées | 11% |
Prairies ameliorées | 9% |
Cultures céréalières extensives (incluant les cultures en rotation avec une jachère régulière) | 6% |
Forêts de résineux | 4% |
Pelouses sèches, Steppes | 3% |
Autres terres arables | 2% |
Le site est caractérisé au nord et à l'ouest par des plateaux calcaires aux sols peu profonds, entaillés par les gorges de l'Aveyron et la vallée de la Vère. Au centre, au sud et à l'est, les régions vallonnées correspondent à des formations de grès, boisées pour l'essentiel.
Onze espèces de l'annexe 1 se reproduisent régulièrement sur le site, parmi lesquelles 7 espèces de rapaces. Le site accueille des populations remarquables de rapaces rupestres (Faucon pèlerin, Grand-Duc d'Europe). La densité de couples nicheurs de Faucon pèlerin compte parmi les plus importantes de France. Les rapaces forestiers sont également bien représentés (Circaète Jean-le-Blanc et Bondrée apivore en particulier, Aigle botté). La population de Pic mar, concentrée sur le massif de Grésigne est remarquable. Les espaces ouverts et semi-ouverts sont favorables à l'Engoulevent d'Europe et à l'Alouette lulu (dont les effectifs sont importants) ainsi que, plus localement à la Pie-grièche écorcheur. Le Milan royal a été observé à plusieurs reprises sur le site en période de reproduction mais sa nidification n'a pas été mise en évidence. Les boisements de feuillus dominent largement le site. Les milieux ouverts à semi-ouverts sont moins bien représentés mais jouent un rôle fonctionnel essentiel en contribuant à l'alimentation de la majorité des espèces d'oiseaux (rapaces et petite avifaune en particulier).
La fermeture du milieu constitue le principal facteur de vulnérabilité pour ce site. Le développement des activités touristiques représente une seconde problématique qui mérite une attention particulière, tout comme la prise en compte de l'avifaune forestière dans la gestion sylvicole.