FR8201653 - Basse vallée de l'Ain, confluence Ain-Rhône

Site de la directive "Habitats, faune, flore"

Base de référence : Juillet 2024.

Mise à jour annuelle de la liste SIC - publication au JO UE : 02/02/2024 (à partir de la base : décembre 2022)

Identification du site

Type : B (pSIC/SIC/ZSC)

Code du site : FR8201653

Compilation : 31/12/1995

Mise à jour : 14/05/2014

Appelation du site : Basse vallée de l'Ain, confluence Ain-Rhône

Dates de désignation / classement :

  • pSIC : première proposition : 31/03/1999
  • pSIC : dernière évolution : 30/06/2007
  • SIC : Première publication au JO UE : 07/12/2004
  • SIC : Dernière publication au JO UE : 12/12/2008
  • ZSC : premier arrêté : 20/11/2014
  • ZSC : Dernier arrêté : 20/11/2014
Texte de référence
Arrêté de création du 20 novembre 2014 portant décision du site Natura 2000 Basse vallée de l'Ain, confluence Ain-Rhône (zone spéciale de conservation)

Localisation du site
Coordonnées du centre (WGS 84) :
  • Longitude : 5,25355 (E 5º15'12'')
  • Latitude : 45,93490 (N 45º56'05'')
Superficie : 3 409 ha.
Pourcentage de superficie marine : 0 %
Altitude :
  • Min : 182 m.
  • Max : 252 m.
  • Moyenne : 213 m.
Régions biogéographiques :
Continentale : 100%

REGION : AUVERGNE-RHÔNE-ALPES
DEPARTEMENT : Ain (97%)
COMMUNES : Ambronay, Blyes, Charnoz-sur-Ain, Chazey-sur-Ain, Château-Gaillard, Châtillon-la-Palud, Druillat, Jujurieux, Loyettes, Meximieux, Neuville-sur-Ain, Pont-d'Ain, Priay, Saint-Jean-de-Niost, Saint-Jean-le-Vieux, Saint-Maurice-de-Gourdans, Saint-Maurice-de-Rémens, Saint-Vulbas, Varambon, Villette-sur-Ain, Villieu-Loyes-Mollon.

DEPARTEMENT : Isère (3%)
COMMUNES : Anthon, Villette-d'Anthon.

Carte de localisation

Description du site

Caractère général du site

Classes d'habitats Couverture
Forêts caducifoliées 61%
Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) 19%
Pelouses sèches, Steppes 12%
Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana 8%

Autres caractéristiques du site

Les 48 derniers kilomètres de la rivière d'Ain constituent l'un des corridors fluviaux d'envergure les mieux préservés de France et aboutissent à un vaste delta naturel à sa confluence avec le Rhône.
Ce delta de 670 ha, sans doute un des derniers deltas de confluence naturels et actifs d'Europe, a pu être qualifié par les géomorphologues de "musée des formes" tant les cours fossiles de l'Ain et de ses lônes sont encore lisibles dans la morphologie du site actuel et marquent les déplacements successifs de la rivière depuis le XIIIème siècle.

Qualité et importance

La divagation de la rivière Ain, son pouvoir régénérant, tant morphologique que biologique, du milieu présentent un intérêt considérable pour le maintien de la variété des peuplements végétaux et animaux. 

Le milieu aquatique présente deux types de faciès :
- eaux stagnantes ou presque comme celles des lônes, bras morts, mares (milieu lentique),
- eaux courantes comme celles de l'Ain, du Rhône, des lônes ou bras morts (milieu lotique).

Le milieu terrestre présente trois faciès principaux :
- les zones découvertes en bordure de l'Ain (plages de graviers, vasières),
- la forêt rivulaire proche de l'eau libre ou de la nappe phréatique (ripisylve),
- les landes et pelouses sèches plus ou moins arborées sur terrasses alluviales (brotteaux).

La juxtaposition de ces biotopes et leur qualité induisent une richesse biologique exceptionnelle : Lamproie de Planer, Chabot, Blageon, Lucane cerf-volant, Agrion de Mercure, Castor, Loutre..., mais aussi l'Ombre commun, une quarantaine de plantes remarquables…

Vulnérabilité

Vulnérabilité : 

- Perte de la capacité de la rivière à régénérer d'elle-même les milieux alluviaux (dynamique fluviale), par un déficit de transport solide bloqué en amont par les barrages,
- Enfoncement de la nappe phréatique, qui s'accompagne d'un assèchement des annexes fluviales, en lien avec l'enfoncement de la rivière et l'utilisation croissante de cette ressource pour les activités humaines,
- Fermeture progressive des pelouses sèches par embroussaillement en l'absence de gestion pastorale,
- Surfréquentation autour des zones de baignade et par les véhicules motorisés
- Installation progressive d'espèces invasives en bord de rivière et forte pression du Grand cormoran sur les peuplements piscicoles.