Site de la directive "Habitats, faune, flore"
Base de référence : décembre 2022.
Mise à jour annuelle de la liste SIC - publication au JO UE : 26/01/2023 (à partir de la base : décembre 2021)
Type : B (pSIC/SIC/ZSC)
Code du site : FR8201670
Compilation : 31/12/1995
Mise à jour : 28/06/2018
Appelation du site : Cévennes ardèchoises
Dates de désignation / classement :
Classes d'habitats | Couverture |
---|---|
Rochers intérieurs, Eboulis rocheux, Dunes intérieures, Neige ou glace permanente | 0% |
Forêts caducifoliées | 65% |
Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana | 10% |
Marais (vegetation de ceinture), Bas-marais, Tourbières, | 8% |
Forêts sempervirentes non résineuses | 6% |
Pelouses sèches, Steppes | 4% |
Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées | 4% |
Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) | 3% |
Les Cévennes ardéchoises regroupent quatre zones. Le Nord des Cévennes est une zone de chaos entre schistes primaires des Cévennes et granites gneissiques du Tanargue. En forêt de Fontolière, les coulées de basalte offrent l'intérêt géologique des formations en prismes, type "chaussée de géant". Le climat, bien qu'un peu moins froid que sur le mont Mézenc, est néanmoins rendu particulièrement rude par l'amplitude des écarts de température et les précipitations parfois très violentes. La végétation est essentiellement forestière, que ce soit en mélange de pins à crochets et chênes verts ou en hêtraie-sapinière ou encore en chênaie blanche. Le Sud est une zone sédimentaire relativement moins tourmentée : collines et plaines creusées par la Beaume, la Drobie, le Chassezac et l'Ardèche. Une autre scission Est-Ouest sépare la haute Cévenne (500 à 1000 m, à l'Ouest) de la basse Cévenne (150 à 500 m, à l'Est).
La majorité des habitats ardéchois sont représentés ici, dont beaucoup sont reconnus par la directive. Certains d'ailleurs se trouvent morcelés et restent à cartographier plus précisément.
Difficulté du maintien des pratiques agricoles (pâturage) dans les zones ouvertes. Qualité de l'eau et gestion raisonnée de cours d'eau actuellement non-aménagés. Maintien des pratiques sylvicoles actuelles.