Site de la directive "Habitats, faune, flore"
Base de référence : Juillet 2024.
Mise à jour annuelle de la liste SIC - publication au JO UE : 02/02/2024 (à partir de la base : décembre 2022)
Type : B (pSIC/SIC/ZSC)
Code du site : FR8201682
Compilation : 31/12/1995
Mise à jour : 10/06/2015
Appelation du site : Rebord méridional du Vercors
Dates de désignation / classement :
Classes d'habitats | Couverture |
---|---|
Forêts mixtes | 25% |
Rochers intérieurs, Eboulis rocheux, Dunes intérieures, Neige ou glace permanente | 25% |
Pelouses alpine et sub-alpine | 25% |
Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana | 20% |
Pelouses sèches, Steppes | 5% |
Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) | 0% |
Ce site fait partie du massif du Vercors. Les versants très marqués nord-sud confèrent un fort intérêt se traduisant par une juxtaposition d'une flore subalpine au nord et d'une flore à caractère méridionale au sud. Le site est localisé sur deux domaines biogéographiques : 91% pour le domaine alpin et 9% pour le domaine méditerranéen.
Le site fait partie du massif du Vercors. Il est constitué d’un ensemble de crêtes qui bordent le sud du plateau et surplombent la vallée de la Drôme. De ce fait, il présente un versant nord sous influence alpine, un versant sud sous influence méditerranéenne, avec 2 groupes d’habitats et d’espèces différents et très typés. Constitué de mosaïques d’habitats, ce site est richement diversifié : 5 grands milieux, 24 habitats d’intérêt communautaire dont 7 prioritaires, 10 espèces d’intérêt communautaire (annexe II de la directive Habitats Faune Flore) dont 1 prioritaire (la Rosalie des Alpes), 24 espèces de l’annexe IV et 6 de l’annexe V. S’y s’ajoutent de nombreuses espèces floristiques à statut départemental, régional ou national (protection nationale ou listes rouges). En outre, 3 espèces endémiques sont présentes. Enfin, le groupe des mammifères est très bien représenté avec 51 espèces présentes, dont 15 de chiroptères.
Vulnérabilité : Les principales menaces concernent les milieux ouverts, essentiellement leur fermeture par l’abandon du pâturage ou une pression insuffisante des troupeaux. Localement, le surpâturage et l’utilisation non raisonnée de fertilisants peuvent modifier gravement la composition floristique, de même le piétinement par concentration des troupeaux (rassemblement, points d’eau), des randonneurs (GR) et des engins motorisés. Enfin, l’exploitation forestière excessive sous forme de coupe rase ou avec des débardages inadaptés (sols mouillés) peut remettre en cause la pérennité de milieux forestiers remarquables.