Site de la directive "Habitats, faune, flore"
Base de référence : Juillet 2024.
Mise à jour annuelle de la liste SIC - publication au JO UE : 02/02/2024 (à partir de la base : décembre 2022)
Type : B (pSIC/SIC/ZSC)
Code du site : FR8201735
Compilation : 31/12/1995
Mise à jour : 19/01/2016
Appelation du site : Landes, tourbières et habitats rocheux du Massif du Taillefer
Dates de désignation / classement :
Classes d'habitats | Couverture |
---|---|
Rochers intérieurs, Eboulis rocheux, Dunes intérieures, Neige ou glace permanente | 35% |
Pelouses alpine et sub-alpine | 24% |
Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana | 20% |
Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) | 5% |
Pelouses sèches, Steppes | 5% |
Forêts de résineux | 5% |
Marais (vegetation de ceinture), Bas-marais, Tourbières, | 5% |
Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées | 1% |
Le Taillefer appartient aux massifs cristallins externes des Alpes dauphinoises dont il constitue le rameau interne de Belledonne. Sa structure en bloc basculé constitue une des particularités géologiques du site. Par ailleurs, la richesse minéralogique révélée par la diversité des minéraux extraits des mines d'Oulles, la juxtaposition de substrats carbonatés et siliceux sont à l'origine d'une grande variété floristique.
L'aspect le plus remarquable du site réside dans la multitude d'habitats, de lacs, tourbières et marais d'altitude, considérés comme prioritaires par l'Union européenne, qui recèlent d'importants patrimoines floristique, faunistique (notamment au niveau des libellules), écologique et palynologique. La juxtaposition de ces milieux humides avec les nombreux groupements de pelouses alpines, landes, éboulis et falaises renforcent l'intérêt de l'ensemble du site. 4 pieds de Botryche simple (Botrychium simplex) ont été observés sur le plateau du Taillefer en 2010, mais aucune plante n’a été observée lors de l'été 2011. Cette fougère de très petite taille et donc très "discrète" présente des phases d’éclipse d’une année à l’autre et d’un endroit à l’autre. Elle pousse à l’interface entre des tourbières de pente parcourues de ruissellements d’eau très froide et la pelouse humide à nard raide. C’est l’ensemble dynamique du système (ruissellements, tourbières de pente et pelouses de bordure) qu’il faut considérer d’un point de vue fonctionnel, pour tenter d’assurer la conservation de cette espèce. Etant extrêmement rare, elle est malheureusement convoitée par certains collectionneurs peu scrupuleux, qui peuvent provoquer sa disparition.
Vulnérabilité : Faible. A noter cependant qu'à proximité des lacs (lac du Poursollet), la fréquentation touristique et des véhicules motorisés augmente.