"Habitats, fauna, flora" directive site
Reference database: Juillet 2024
Annual update of the list SCI - publication in the OJ EU : 02/02/2024 (from the database: 02/02/2024).
Type : B (pSIC/SIC/ZSC)
Site code : FR8201756
Compilation : 31/12/1995
Updated : 21/09/2020
Site name : Parties sommitales du Forez et hautes chaumes
Designation dates :
Habitat classes | Cover |
---|---|
Forêts caducifoliées | 33% |
Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana | 27% |
Pelouses sèches, Steppes | 12% |
Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées | 11% |
Forêts de résineux | 10% |
Marais (vegetation de ceinture), Bas-marais, Tourbières, | 5% |
Forêt artificielle en monoculture (ex: Plantations de peupliers ou d'Arbres exotiques) | 2% |
Le massif du Forez, situé au nord-est du Massif central, est un massif cristallin orienté nord-sud et constituant la limite naturelle de deux régions administratives : Auvergne et Rhône-Alpes. Il s'agit d'un paysage caractéristique de croupes molles ; la partie sommitale du massif a été érodée par les glaciers.
La partie sommitale du massif du Forez est couverte de landes à callune et myrtille et de pelouses d'altitude (entre 1200 et 1634 m) appelées "Hautes Chaumes". Elles font l'objet d'un pâturage d'estive traditionnel qui contribue à la diversité des milieux biologique et paysager. Les conditions climatiques et pédologiques (contraste de température, enneigement, vent... ) ont imposé un cortège floristique original et adapté, dans lequel on retrouve des espèces relictuelles de la période glaciaire, ainsi que des végétaux de l'étage subalpin. Le pourtour des "Hautes Chaumes" est essentiellement forestier, largement dominé par une sapinière dense exploitée depuis longtemps en futaie irrégulière. Au sein des "Hautes Chaumes", tout comme dans la zone forestière, se rencontrent de nombreux milieux humides : congères tardives, tourbières, mégaphorbiaies, zones humides subalpines, qui regroupent les enjeux floristiques majeurs.
Vulnérabilité : La qualité du site tient en grande partie au mode d'exploitation extensif des estives. Une intensification et à l'inverse une déprise agricole viendraient compromettre le maintien de certains habitats d'intérêt communautaire. Toute modification de la gestion sylvicole traditionnelle (futaie jardinée) et la transformation de la forêt en une futaie régulière de résineux ou la réalisation de coupes à blanc pourraient compromettre la pérennité de nombreux milieux humides (tourbières, mégaphorbiaies…). D'autres milieux remarquables, et notamment certaines tourbières hautes actives, ne nécessitent aucune gestion ou peu de gestion, car ils semblent en équilibre. Cet équilibre pourrait être rompu par toute modification hydraulique.