Site de la directive "Habitats, faune, flore"
Base de référence : Juillet 2024.
Mise à jour annuelle de la liste SIC - publication au JO UE : 02/02/2024 (à partir de la base : décembre 2022)
Type : B (pSIC/SIC/ZSC)
Code du site : FR8201783
Compilation : 31/12/1995
Mise à jour : 20/06/2017
Appelation du site : Massif de la Vanoise
Dates de désignation / classement :
Classes d'habitats | Couverture |
---|---|
Rochers intérieurs, Eboulis rocheux, Dunes intérieures, Neige ou glace permanente | 50% |
Pelouses alpine et sub-alpine | 31% |
Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana | 10% |
Forêts de résineux | 2% |
Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées | 2% |
Pelouses sèches, Steppes | 2% |
Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) | 2% |
Marais (vegetation de ceinture), Bas-marais, Tourbières, | 1% |
Le site couvre une grande partie du massif de la Vanoise, compris entre les hautes vallées de la Maurienne et de la Tarentaise. Le Parc national de la Vanoise et les réserves naturelles adjacentes constituent la majeure partie du territoire proposé.
L'intérêt majeur de ce site réside dans la juxtaposition sur un territoire de grande superficie et d'un seul tenant de l'ensemble des milieux d'intérêt communautaire présents dans les étages alpins et subalpins des Alpes du Nord internes françaises. La diversité lithologique et la grande richesse floristique du massif de la Vanoise renforcent la diversité interne, la représentativité et la valeur des habitats représentés.
Les exigences écologiques varient fortement selon les types de milieux concernés et les facteurs écologiques qui les déterminent. D’une manière générale, compte-tenu du contexte montagnard, les facteurs écologiques prépondérants sont de nature climatique, topographique (pente, exposition...) ou liés au substrat (lithologie, géomorphologie, pédologie). Le facteur hydrique intervient directement pour quelques milieux spécialisés. Toutefois, l’activité humaine, notamment agro-pastorale, intervient plus ou moins fortement sur la présence, l’extension ou la composition floristique (et donc la "valeur") des milieux qu’elle exploite ou a autrefois exploités et sur leur évolution.