FR8212021 - Roc d'enfer

Site de la directive "Oiseaux"

Base de référence : Décembre 2023.

Type de protection aux niveaux national et régional
Type RECOUVREMENT DU SITE FR8212021
(par ce type de protection)
Type de chevauchement RECOUVREMENT DU SITE FR8212021
(par la zone protégée)
Arrêté de protection de biotope, d’habitat naturel ou de site d’intérêt géologique 1% Tourbières de Sommand
Site inscrit selon la loi de 1930 0% Partiel 0%
Type de protection au niveau international
Aucune information disponible
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OBJECTIFS ET PRINCIPES DE GESTION (à préciser avec les acteurs locaux) :

Certaines prescriptions peuvent d'ores et déjà être suggérées sur la base de l'expérience acquise : 
- la préservation de zones d'habitats adaptés à chacune des espèces de galliformes de montagne et aux différentes périodes du cycle de vie : reproduction, chant, hivernage. 
- la maîtrise de la fréquentation estivale et hivernale dans certaines zones prioritaires. 
- la régulation éventuelle des prédateurs (renard et martre notamment), 
- la visualisation des câbles de remontées mécaniques ou de lignes électriques, 
- le maintien ou le développement de peuplements forestiers irréguliers et mélangés,
- le maintien en l'état des zones humides
- la quiétude des secteurs de falaises fréquentés durant la période de reproduction…

INSTRUMENTS CONTRACTUELS, REGLEMENTAIRES ET FINANCIERS à envisager :

Une part importante du massif est classée (par arrêté préfectoral, sur 1957 ha) en réserve intercommunale agréée de chasse et de faune sauvage, à l'initiative des chasseurs locaux et ceci dès 1958.
Des arrêtés préfectoraux de protection de biotope sont en vigueur sur plusieurs tourbières (Sommand en particulier, qui constitue le plus vaste ensemble de ce type dans le département).

Sont en cours l'étude d'une charte forestière pour l'ensemble du haut Chablais, ainsi que la mise en place d'une zone expérimentale pour l'agriculture durable. Ces deux démarches doivent permettre de développer des actions démonstratives en matière d'agriculture, et concertées en matière de gestion du patrimoine forestier (zones sensibles pour la faune, la production de bois, les captages d'eau potable, schéma de dessertes…).
Des réflexions " multipartenariales " pourraient être conduites, afin de définir des conventions ou chartes de bonne conduite pour éviter le dérangement en zones et périodes sensibles (ex : pour définir des tracés d'itinéraires touristiques respectant les besoins des espèces concernées).