"Habitats, fauna, flora" directive site
Reference database: Décembre 2023
Annual update of the list SCI - publication in the OJ EU : 02/02/2024 (from the database: 02/02/2024).
Type : B (pSIC/SIC/ZSC)
Site code : FR8301068
Compilation : 30/11/1995
Updated : 31/01/2018
Site name : Gorges de la Rhue
Designation dates :
Habitat classes | Cover |
---|---|
Forêts sempervirentes non résineuses | 57% |
Forêts caducifoliées | 33% |
Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana | 2% |
Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, Mines) | 2% |
Rochers intérieurs, Eboulis rocheux, Dunes intérieures, Neige ou glace permanente | 1% |
Pelouses alpine et sub-alpine | 1% |
Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées | 1% |
Marais (vegetation de ceinture), Bas-marais, Tourbières, | 1% |
Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) | 1% |
Forêt artificielle en monoculture (ex: Plantations de peupliers ou d'Arbres exotiques) | 1% |
Le site s’étend sur deux arrondissements (Mauriac, Saint-Flour), trois cantons (Champs-sur-Tarentaine-Marchal, Condat, Riom-ès-montagnes), et sur six communes (Champs-sur Tarentaine-Marchal, Montboudif, Riom-ès-montagnes, Saint-Amandin, Saint-Etienne-de-Chomeil, Trémouille). La Rhue s’écoule au Nord du département du Cantal et traverse la région de l’Artense dans sa partie aval. C’est un affluent de rive gauche du cours supérieur de la Dordogne, sa longueur est de 56 kilomètres. Le cours d’eau principal prend sa source dans la chaîne du Sancy à 1210 mètres d’altitude (Puy Merle). Le site NATURA 2000 est situé dans la partie moyenne du cours d’eau. Le site se caractérise par 2 types d’activités humaines : activité forestière dont 60% de forêts publiques, et les activités touristique et de loisir (randonnée, chasse, pêche). Sur le site NATURA 2000, l’économie repose principalement sur l’exploitation forestière (forêts publiques et privées). L’agriculture est très limitée sur le site (1% de la surface), elle se localise en fond de vallée. L’activité industrielle est réduite à quelques barrages et centrales gérée par la SHEM (Société Hydroélectrique du Midi) et EDF (Electricité de France). Les vulnérabilités du site et de ses richesses naturelles dépendent donc : - du maintien et de l’amélioration de la qualité et de la quantité des habitats prioritaires dans les activités forestières de gestion courante, - à la sensibilisation à la protection de l’environnement et à la mise en pratique d’une gestion intégrée (création de supports de communications, animation de groupe d’échanges, sorties de découverte, mise en place d’outils visant l’amélioration de la gestion des habitats...) dans le cadre des aménagements et de la pratique des activités de loisirs.
Le site présente une diversité exceptionnelle de conditions écologiques concentrée et localisée à la croisée des vallées de la Rhue, la petite Rhue et de la Santoire. Les enjeux environnementaux sont nombreux sur le site. Au total, 8 espèces animales dont la Rosalie des Alpes (espèce prioritaire), et 1 espèce végétale de tout premier plan au niveau européen. Ainsi que 14 types d’habitats d’intérêt communautaire dont 4 prioritaires, représentent environ 202 ha sur le site couvrant 1018 ha. Les habitats d'intérêt communautaire correspondent à 80 % d'habitats forestiers, 10 % en Landes, 8 % en milieux rocheux (sans enjeu de gestion) et 2% des habitats humides apportant une biodiversité spécifique exceptionnelle (nombreuses espèces végétales remarquables ou protégées).
Le site se caractérisent par 2 types d’activités humaines : activité forestière dont 60% de forêts publiques, et les activités touristique et de loisir (randonnée, chasse, pêche). Sur le site NATURA 2000, l’économie repose principalement sur l’exploitation forestière (forêts publiques et privées). L’agriculture est très limitée sur le site (1% de la surface), elle se localise en fond de vallée. L’activité industrielle est réduite à quelques barrages et centrales gérée par la SHEM (Société Hydroélectrique du Midi) et EDF (Electricité de France). Les vulnérabilités du site et de ses richesses naturelles dépendent donc : - du maintien et de l’amélioration de la qualité et de la quantité des habitats prioritaires dans les activités forestières de gestion courante, - à la sensibilisation à la protection de l’environnement et à la mise en pratique d’une gestion intégrée (création de supports de communications, animation de groupe d’échanges, sorties de découverte, mise en place d’outils visant l’amélioration de la gestion des habitats...) dans le cadre des aménagements et de la pratique des activités de loisirs.