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Site de la directive "Habitats, faune, flore"
Base de référence : Juillet 2024.
Mise à jour annuelle de la liste SIC - publication au JO UE : 02/02/2024 (à partir de la base : décembre 2022)
Type : B (pSIC/SIC/ZSC)
Code du site : FR8301077
Compilation : 30/11/1995
Mise à jour : 22/10/2021
Appelation du site : Marais de Limagne
Dates de désignation / classement :
| Classes d'habitats | Couverture |
|---|---|
| Forêts mixtes | 43% |
| Prairies ameliorées | 40% |
| Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées | 11% |
| Autres terres arables | 6% |
Caractéristiques géologiques : Le marais de Limagne est une tourbière installée dans un cratère d’explosion (Maar) qui s’est développé dans les formations volcaniques du plateau du Devès, au niveau de la région géologique du Velay, au Sud-Est du Massif Central. Les coulées basaltiques recoupées par le cratère phréato-magmatique forment de petites falaises et présentent une pente de moins de 5% vers l’Est. Leur âge présumé est attribué au Villafranchien (entre les ères tertiaire et quaternaire). La mise en place du cratère achève la phase volcanique et les bordures des 2 maars ont été érodées et drainées par des ruisseaux. La dépression des 2 maars du marais a été comblée par des sédiments et a permis le développement d’une tourbière encore active. 8 éléments géologiques différents dans les environs du Marais de Limagne. Le substratum de la région est constitué par des formations cristallines de gneiss et de granite. Plateau d’origine volcanique avec plusieurs produits d’altération : Les sédiments sur toute la surface du Marais de Limagne. Le socle sur la partie Nord-Est du marais. Les coulées basaltiques. Les cônes stromboliens encadrant le Marais de Limagne. 2 maars remplis de tourbes au niveau du Marais de Limagne, 1 maar à environ 3km au Sud-Ouest (Beyssac) et 2 maars à environ 2km à l’Ouest (Lespitalet). Les brèches palagonitisées à l’Est du Marais. Les éboulis et colluvions de pente sur les pentes du cratère en périphérie du maar. Hydrologie et hydrogéologie : Pluviométrie : 800 mm/an en moyenne sur le site. 1 marais. 83% des apports d’eau sur le marais proviennent de la pluviométrie tombant sur le bassin versant de Limagne et 17% des apports proviennent du bassin versant de la Doux. 1 exutoire superficiel du marais à l’origine du ruisseau de l’Ance alimenté par 44% de la pluviométrie tombant dans le bassin versant de Limagne. Ce ruisseau est principalement alimenté par l’eau de pluie chutant sur la surface du maar. 2 exutoires souterrains situés autour et à l’extérieur du Marais, alimentés par 56% de la pluviométrie tombant dans le bassin versant : infiltration et circulation des eaux en profondeur.
Sur ce site, les habitats d’intérêt communautaire sont au nombre de 10 (dont 2 sont prioritaires) et occupent 20.06% (40.21 ha) de la surface totale du site Natura 2000. Cette surface considérable montre l’intérêt du site au titre de la Directive Habitat. Ces habitats forment un tout fonctionnel indissociable. Les deux habitats tourbeux occupent plus de 10% du site et rassemblent la plupart des espèces d’intérêt patrimonial. Ce sont ces deux habitats qui ont justifié la désignation du site en Natura 2000. Ils sont en bon état de conservation contrairement à tous les autres complexes tourbeux de Haute-Loire. Ils représentent donc l’enjeu principal de ce site. On retrouve 10 espèces végétales d'intérêt patrimonial sur le site. Huit espèces végétales protégées ont été recensées au sein de l’habitat tourbeux et une espèce se trouve à la fois sur l'habitat tourbeux et le bassin versant. Globalement, les populations de 6 espèces protégées du marais étaient en bon état de conservation en 2006. Plusieurs espèces faunistiques d’intérêt patrimonial ont été remarquées sur le site, notamment des oiseaux, des amphibiens et des reptiles. Ils sont désignés comme importants car ils font l'objet d'une protection nationale.
Milieu tourbeux : Menace d'assèchement sous l'effet de différents facteurs combinés : abaissement de l’exutoire, changement climatique... Eutrophisation liée à l’intensification des pratiques agricoles. Ensemble des prairies de fauche : Agriculture intensive (sur-fertilisation, phytosanitaire...) Fauche précoce Pelouses calcicoles : Boisement Abandon du pâturage Intensification des activités humaines (pâturage intensif, plantations, reconversion en culture...) Mégaphorbiaies : Boisement Eutrophisation Fermeture du milieu Hêtraie à Aspérule odorante : Exploitation forestière brutale (coupe rase..)
