Site de la directive "Habitats, faune, flore"
Base de référence : Juillet 2024.
Mise à jour annuelle de la liste SIC - publication au JO UE : 02/02/2024 (à partir de la base : décembre 2022)
Type : B (pSIC/SIC/ZSC)
Code du site : FR8302003
Compilation : 31/12/2000
Mise à jour : 09/12/2016
Appelation du site : Marais du Cassan et de Prentegarde
Dates de désignation / classement :
Classes d'habitats | Couverture |
---|---|
Marais (vegetation de ceinture), Bas-marais, Tourbières, | 27% |
Forêts caducifoliées | 16% |
Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées | 11% |
Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana | 10% |
Forêts de résineux | 10% |
Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) | 9% |
Prairies ameliorées | 6% |
Agriculture (en général) | 5% |
Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, Mines) | 3% |
Forêt artificielle en monoculture (ex: Plantations de peupliers ou d'Arbres exotiques) | 2% |
Cultures céréalières extensives (incluant les cultures en rotation avec une jachère régulière) | 1% |
Le site Natura 2000 du Marais de Cassan et de Prentegarde couvre 507 ha surles communes de Lacapelle-Viescamp, Saint Etienne-Cantales et Saint-Paul-des-Landes dans le département du Cantal. Zone vallonée au relief peu marqué où les zones humides et les cours d'eau sont très présents ce qui lui donne son originalité et son caractère exceptionnel. L'eau est l'enjeu majeur identifié sur le site avec une majorité d'espèces et d'habitats de la Directive qui en dépendent. Il convient à ce titre de pérenniser la gestion traditionnelle des prairies humides en maintenant une pression adéquate sur les milieux (éviter le surpâturage, l'enfrichement, le retournement, l'apport d'intrants...). Ce maintien participera également à la pérennité d'autres activités du site, comme la chasse et la pêche qui ne sont par ailleurs pas source de perturbation quand elles sont pratiquées dans le cadre de la règlementation en vigueur. La résorption des déchets et décharges situés le plus souvent en zone humide et bords de cours d'eau de toutes sortes contribue également au maintien d'une ressource en eau de bonne qualité. Les zones d'influence en amont immédiat du site concernent la pollution diffuse sur les cours d'eau qui traversent et alimentent le site Natura 2000 et par conséquent la majorité des espèces et habitats de la Directive. L'apport de fertilisants (nitrates, phosphates), de phytosanitaires, d'autres formes de polluants (risque avec casse automobile, lagunage, zones urbanisées...) sont un facteur à prendre en compte dans la gestion du site Natura 2000. Un second enjeu est celui de la lutte contre l'enfrichement des parcelles où l'activité pastorale traditionnelle a été abandonnée. En effet, la surface des habitats et milieux concernés qui seraient ainsi restaurés est non négligeable et cela participerait au maintien de la diversité des milieux et des espèces du site. Cela devrait permettre également de diminuer le risque d'incendie auquel le site est particulièrement sensible. Les espèces exotiques envahissantes représentent également un enjeu fort pour le site. Il conviendra de limiter l'extension des espèces déjà présentes et d'éviter l'apparition de nouvelles espèces. La fréquentation du site actuellement limitée peut augmenter avec des activités pédagogiques et de loisirs relativement nombreuses, et son aménagement léger (sentier de découverte et de randonnée) devra permettre le déroulement de ces activités tout en ne nuisant pas aux habitats et aux espèces.
Cet ensemble présente un potentiel biologique emarquable grâce à la présence d'une mosaïque d'habitats naturels liés à l'omniprésence de l'eau (très nombreuses zones humides, linéaires d'écoulement importants). Les zones humides constituent l'essentiel des milieux patrimoniaux du site abritant de très nombreuses espèces rares ou protégées. Cette richesse est également due à des activités humaines relativement respectueuses des milieux, l'agriculture étant la principale. Il convient de les prendre en compte dans la gestion de cet espace remarquable.
L’eau est l’enjeu majeur identifié sur le site avec une majorité d’espèces et d’habitats de la Directive qui en dépendent. Il convient à ce titre de pérenniser la gestion traditionnelle des prairies humides enmaintenant une pression adéquate sur les milieux (éviter le surpâturage, l’enfrichement, leretournement, l’apport d’intrants …). Ce maintien participera également à la pérennité d’autres activités du site comme la chasse et la pêche qui ne sont par ailleurs, pas source de perturbation quand elles sont pratiquées dans le cadre de la réglementation en vigueur. La résorption des déchets et décharges situées le plus souvent en zone humide et bord de cours d’eau de toutes sortes contribue également au maintien d’une ressource en eau de bonne qualité. Les zones d’influence en amont immédiat du site concernent la pollution diffuse sur les cours d’eau qui traversent et alimentent le site Natura 2000 et par conséquent la majorité des espèces et habitats de la Directive. L’apport de fertilisants (nitrates, phosphates), de phytosanitaires, d’autres formes de polluants (risque avec casse automobile, lagunage, zones urbanisées…) sont un facteur à prendre en compte dans la gestion du site Natura 2000. Un second enjeu est celui de la lutte contre l’enfrichement des parcelles où l’activité pastorale traditionnelle a été abandonnée. En effet, la surface des habitats et milieux concernés qui seraient ainsi restaurés est non négligeable et cela participerait au maintien de la diversité des milieux et des espèces du site. Cela devrait permettre également de diminuer le risque d’incendie auquel le site est particulièrement sensible. Les espèces exotiques envahissantes représentent également un enjeu fort pour le site. Il conviendra de limiter l’extension des espèces déjà présentes et éviter l’apparition de nouvelles espèces. Le fréquentation du site actuellement limitée peut augmenter avec des activités pédagogiques et de loisirs relativement nombreuses et son aménagement léger (sentier de découverte et de randonnée) devra permettre le déroulement de ces activités tout en ne nuisant pas aux habitats et aux espèces.