Site de la directive "Habitats, faune, flore"
Base de référence : Juillet 2024.
Mise à jour annuelle de la liste SIC - publication au JO UE : 02/02/2024 (à partir de la base : décembre 2022)
Type : B (pSIC/SIC/ZSC)
Code du site : FR8302038
Compilation : 07/03/2019
Mise à jour :
Appelation du site : Rivières à Ecrevisses à pattes blanches des Vallées du Cé et de l’Auzon
Dates de désignation / classement :
Classes d'habitats | Couverture |
---|---|
Forêts de résineux | 37% |
Forêts mixtes | 32% |
Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées | 17% |
Forêts caducifoliées | 6% |
Autres terres arables | 3% |
Cultures céréalières extensives (incluant les cultures en rotation avec une jachère régulière) | 2% |
Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, Mines) | 0% |
Le périmètre du site « Rivières à écrevisses à pattes blanches des vallées du Cé et de l'Auzon » intègre le cours du Cé, de l’Auzon et de leurs affluents pour un linéaire de 120 km de cours d’eau, sur une largeur de 10m de part et d'autre des cours d'eau.
Un maillage important de prospection a été réalisé mettant en évidence une bonne répartition de l'Ecrevisse à pattes blanches sur la tête de bassin du Cé et seulement sur ce secteur : ruisseau de Chateauneuf et affluents. Beaucoup de points placés sur les affluents situés à l'aval de Valz-sous-Chateauneuf (Guelle, Lages …) se sont avérés à sec lors des études (2010). Sur le bas du Cé, malgré plusieurs prospections, aucune Ecrevisse à pattes blanches n'a été observée. Sur le bassin versant de l'Auzon (sur le Blanchet et le Malaure),des données récentes de l'Ecrevisse à Pattes Blanches existent.
Des causes diverses interviennent dans la disparition des populations : pollutions de toutes natures, assèchements, modifications du milieu par curage, rectification des cours d'eau, déforestation, maladies. Plus spécifiquement sur les bassins du Cé et de l'Auzon : * Un enjeu important tient à la limitation des populations d’Ecrevisse de Californie. Cette espèce a tendance à remonter vers l’amont des bassins versants où se situent l’essentiel des populations autochtones, et leur transmet par ailleurs une peste qui s’avère dévastatrice. Des opérations spécifiques (stérilisation des plus gros mâles, aménagement de seuils existants,…) sont envisageables, même si en l’état, il n’existe pas de solution miracle. * L’enrésinement des berges des ruisseaux et rivières est l’une des causes importantes de dégradation des milieux aquatiques car il génère un phénomène d’ensablement, de colmatage et de perte de diversité des habitats liés aux cours d’eau. Des actions de recul de résineux, accompagnée éventuellement de plantation de feuillus sont donc à promouvoir ; la mobilisation des propriétaires est à encourager via les organismes représentant la forêt privé, qui peuvent être moteurs pour passer à l’action. Certaines pratiques d’exploitation forestière peuvent aussi avoir un impact sur la morphologie des cours d’eau (débardage, traversée d’engins forestiers) et sur la qualité de l’eau (passage d’engins lessivage d’éléments fins, fuites d’hydrocarbures). La sensibilisation des opérateurs est à prévoir par l’intermédiaire des propriétaires pour adapter les opérations de gestion et d’exploitation forestière. * Certaines pratiques liées à l'activité agricole peuvent avoir une incidence négative sur la qualité de l'eau : piétinement sur les berges, destruction ou mauvaise gestion de la ripisylve. * Les traversées de cours d’eau par des véhicules, des engins forestiers ou agricoles, des troupeaux, peuvent être également source de désordres écologiques. L’aménagement des traversées qui présentent le plus d’enjeux permettraient d’apporter une contribution efficace à l’amélioration de la qualité du milieu, en répondant par ailleurs à des besoins locaux.