Site de la directive "Habitats, faune, flore"
Base de référence : Décembre 2024.
Mise à jour annuelle de la liste SIC - publication au JO UE : 02/02/2024 (à partir de la base : décembre 2022)
Type : B (pSIC/SIC/ZSC)
Code du site : FR9101378
Compilation : 31/01/1996
Mise à jour : 23/05/2014
Appelation du site : Gorges du Tarn
Dates de désignation / classement :
Classes d'habitats | Couverture |
---|---|
Rochers intérieurs, Eboulis rocheux, Dunes intérieures, Neige ou glace permanente | 57% |
Pelouses sèches, Steppes | 15% |
Forêts de résineux | 12% |
Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana | 10% |
Forêts caducifoliées | 4% |
Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, Mines) | 2% |
Situées au sud-ouest du département de la Lozère, les Gorges du Tarn font partie du plus vaste ensemble européen de grands causses calcaires. Elles sont célèbres, et mondialement connues, pour leurs paysages exceptionnels. Le Tarn a taillé dans les massifs calcaires des gorges imposantes largement exploitées aujourd'hui par des activités touristiques et surtout sportives de haut niveau, attirant une clientèle venant de toute l'Europe.
Au bas des versants, plusieurs résurgences karstiques ont donné naissance à des formations de tuf remarquables. Par ailleurs, une importante station de Sabots de Vénus se maintient en position très isolée par rapport aux noyaux principaux de cette espèce, sur un versant exposé au nord. Enfin, le site inclut une partie de la propriété gérée par le Conservatoire des Espaces Naturels qui présente une palette des habitats et des espèces présents dans les gorges.
Dans les zones karstiques de climat méditerranéen, la gestion de la ressource en eau est importante, surtout lorsqu'il faut satisfaire aux besoins d'une population touristique toujours croissante. Les formations tufeuses, liées aux résurgences karstiques, sont étroitement dépendantes de cette problématique. Le Sabot de Vénus n'est a priori pas menacé dans les gorges du Tarn à l'heure actuelle, mais la progression spontanée des ligneux et la fermeture des milieux pourrait réduire l'ensoleillement dont l'espèce a besoin pour fleurir.