Site de la directive "Habitats, faune, flore"
Base de référence : Juillet 2024.
Mise à jour annuelle de la liste SIC - publication au JO UE : 02/02/2024 (à partir de la base : décembre 2022)
Type : B (pSIC/SIC/ZSC)
Code du site : FR9101389
Compilation : 31/01/1996
Mise à jour : 16/05/2018
Appelation du site : Pic Saint-Loup
Dates de désignation / classement :
Classes d'habitats | Couverture |
---|---|
Rochers intérieurs, Eboulis rocheux, Dunes intérieures, Neige ou glace permanente | 25% |
Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana | 22% |
Pelouses sèches, Steppes | 15% |
Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées | 10% |
Forêts sempervirentes non résineuses | 9% |
Forêts de résineux | 5% |
Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, Mines) | 5% |
Forêts caducifoliées | 4% |
Cultures céréalières extensives (incluant les cultures en rotation avec une jachère régulière) | 2% |
Autres terres arables | 2% |
Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) | 1% |
Au nord de Montpellier, le Pic Saint-Loup est l'un des points forts du paysage régional. Il se présente comme le flanc nord très redressé d'un pli déversé vers le nord et domine la cuvette de Saint-Martin-de-Londres. Le bassin plus frais et le pic Saint Loup offrent une conjonction d'habitats représentatifs de la région des garrigues du Montpelliérais.
Les grandes étendues de pelouses et de matorrals à genévrier oxycèdre, en particulier, sont caractéristiques d'une pratique séculaire du pastoralisme. Toutefois, les difficultés économiques de la filière ovine conduisent à une réduction continue du cheptel depuis plusieurs décennies avec de lourdes conséquences sur la conservation des milieux ouverts. Les falaises du Pic-Saint-Loup et de l'Hortus recèlent 3 espèces végétales endémiques (Erodium foetidum, Saxifraga cebennensis, Hieracium stelligerum). Les prairies humides de fauche du bassin sont réputées pour leur grand nombre d'orchidées dont une espèce endémique nouvellement décrite. La résurgence du Lamalou abrite plusieurs poissons d'intérêt communautaire. L'écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) était autrefois citée dans la résurgence, mais n'a pas été revue depuis plusieurs années. -Enfin, quelques espèces de chauves-souris sont notées sur ce site.
L'abandon des pratiques pastorales traditionnelles constitue l'une des principales menaces qui pèsent sur ce site par ailleurs très fréquenté par la population de l'agglomération montpelliéraine du fait de sa notoriété.