Site de la directive "Habitats, faune, flore"
Base de référence : Juillet 2024.
Mise à jour annuelle de la liste SIC - publication au JO UE : 02/02/2024 (à partir de la base : décembre 2022)
Type : B (pSIC/SIC/ZSC)
Code du site : FR9101419
Compilation : 31/01/1996
Mise à jour : 17/05/2018
Appelation du site : Crêtes du Mont Marcou et des Monts de Mare
Dates de désignation / classement :
Classes d'habitats | Couverture |
---|---|
Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana | 40% |
Pelouses sèches, Steppes | 20% |
Forêts caducifoliées | 20% |
Rochers intérieurs, Eboulis rocheux, Dunes intérieures, Neige ou glace permanente | 9% |
Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, Mines) | 5% |
Prairies ameliorées | 2% |
Forêt artificielle en monoculture (ex: Plantations de peupliers ou d'Arbres exotiques) | 2% |
Autres terres arables | 1% |
Marais (vegetation de ceinture), Bas-marais, Tourbières, | 1% |
Le site proposé s'étend de part et d'autre d'une ligne de crête orientée d'est en ouest à une altitude moyenne de 900 m. Elle est constituée d'une succession de monts (mont des Trois Terres, mont Cabanes, mont Marcou) et de cols (col du Layrac, col de Marcou...). A l'ouest, cette ligne de crête se prolonge par les falaises calcaires escarpées du Roc d'Orque, elles-mêmes surmontées par le plateau de Saint-Amans de Mouni.
Les grandes falaises calcaires des crêtes du Mont Marcou et des Monts de Mare, abritent quatre espèces de chauves-souris d'intérêt communautaire (Rhinolophus ferrumequinum, R. hipposideros, Miniopterus schreibersi, Myotis blythi), et plus particulièrement le Minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersi). La montagne de Marcou est une zone d'une exceptionnelle richesse présentant de multiples intérêts, notamment sur le plan géologique (phénomènes d'érosion karstique, houiller, aven du Mont-Marcou, grottes, réseaux souterrains). La situation géographique de cette zone soumise aux influences méditerranéennes, atlantiques et montagnardes en fait également une zone très intéressante sur le plan de la flore.
Hormis la fréquentation par les spéléologues, les cavités propices à l'installation des chiroptères ne semblent pas menacées dans ce site relativement éloigné des pressions urbaines ou touristiques. Plusieurs projets de centrales éoliennes sont à l'étude à proximité du site et une attention particulière devra donc être portée aux incidences potentielles de ces équipements vis à vis des déplacements des chauves souris.