Site de la directive "Oiseaux"
Base de référence : Juillet 2024.
Type : A (ZPS)
Code du site : FR9110081
Compilation : 30/06/1991
Mise à jour : 11/06/2018
Appelation du site : Gorges du Gardon
Dates de désignation / classement :
Classes d'habitats | Couverture |
---|---|
Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana | 40% |
Pelouses sèches, Steppes | 15% |
Forêts sempervirentes non résineuses | 15% |
Zones de plantations d'arbres (incluant les Vergers, Vignes, Dehesas) | 8% |
Rochers intérieurs, Eboulis rocheux, Dunes intérieures, Neige ou glace permanente | 6% |
Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, Mines) | 5% |
Forêts caducifoliées | 4% |
Forêts mixtes | 3% |
Autres terres arables | 2% |
Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) | 1% |
Prairies ameliorées | 1% |
Le Gardon a entaillé dans les calcaires durs de l'arrière pays nîmois de profondes gorges bordées de falaises intéressantes pour l'avifaune rupestre mais aussi pour les chiroptères. Dans le cours supérieur des gorges, le Gardon s'assèche en été, mais il reste toujours en eau en aval. La ripisylve était de belle qualité mais les inondations catastrophique de septembre 2002 ont causé d'importants dégats à cette dernière. La ZPS se développe également sur les plateaux calcaires qui entourent les gorges. On y rencontre des garrigues dont la colonisation par le chêne kermes progresse depuis la disparition des toupeaux, ainsi que de belles formations de chêne vert. Les gorges et ses abords ont fait l'objet d'une protection au titre des sites reamrquables, incluant le site du Pont du Gard. Le périmètre de la ZPS est étendu en 2006, en cohérence avecle projet d'extension de la protection au titre des sites, pour intégrer au mieux les espaces périphériques aux gorges, incluant ainsi des garrigues plus ou moins fermées et des zones de culture qui améliorent la représentativité des milieux utilisés par les oiseaux.
La ZPS abrite trois espèces de rapaces remarquables, l'Aigle de Bonelli, le Circaète Jean-le-Blanc et le Vautour percnoptère. Le Busard cendré, le grand Duc, ainsi que la plupart des passereaux des garrigues méditerranéennes se rencontrent dans le massif. L'extension du site en 2006 permet d'intégrer le site de nidification d'un nouveau couple d'Aigles de Bonelli installé en 2005 et d'améliorer la représentativité des territoires de chasse de ces rapaces. Enfin, des espèces pas encore assez régulières pour être cités dans les espèces utilisant le site (Vautour fauve et moine, et busard des roseaux) seront probablement présentes dans le site dans le futur. Il sont pour l'instant rares à très rares.
Peu de menaces directes sur les habitats. Le programme LIFE "gestion intégrée de la chênaie verte méditerranéenne" a permis de gérer efficacement les dérangements liés à la fréquentation et à la pratique de l'escalade