Site de la directive "Oiseaux"
Base de référence : Juillet 2024.
Type : A (ZPS)
Code du site : FR9112027
Compilation : 31/01/2006
Mise à jour : 24/08/2012
Appelation du site : Corbières occidentales
Dates de désignation / classement :
Classes d'habitats | Couverture |
---|---|
Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana | 25% |
Zones de plantations d'arbres (incluant les Vergers, Vignes, Dehesas) | 11% |
Pelouses sèches, Steppes | 10% |
Autres terres arables | 10% |
Forêts sempervirentes non résineuses | 8% |
Prairies ameliorées | 8% |
Forêt artificielle en monoculture (ex: Plantations de peupliers ou d'Arbres exotiques) | 7% |
Forêts caducifoliées | 6% |
Forêts mixtes | 5% |
Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées | 3% |
Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, Mines) | 2% |
Rochers intérieurs, Eboulis rocheux, Dunes intérieures, Neige ou glace permanente | 2% |
Cultures céréalières extensives (incluant les cultures en rotation avec une jachère régulière) | 2% |
Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) | 1% |
Le site est marqué par un relief de collines culminant en moyenne à 400 m. d'altitude, de substrat varié. Le climat méditerranéen y est bien marqué, même si la sècheresse estivale est moins marquée que dans la partie plus orientale. Ce massif assure la transition entre les chaînons les plus littoraux et la partie plus montagneuse dite des Hautes Corbières.
La diversité de la végétation et le relief peu élevé mais marqué de barres rocheuses propices à la nidification des espèces rupicoles contribuent à la richesse des Corbières Occidentales. Même si l'emblématique Aigle de Bonelli n'y niche plus depuis les années 60, le site lui reste toutefois favorable comme en témoigne les observations occasionnelles d'oiseaux (immatures et adultes). A sa place, 2 à 3 couples d'Aigles royaux occupent maintenant ce territoire qu'ils partagent avec des espèces aussi significatives que le Faucon pèlerin, le Grand-duc d'Europe ou le Circaète Jean-le-Blanc. Par ailleurs, la proportion de pelouse étant encore relativement importante, le site se caractérise par des espèces de milieux ouverts rares tel que le Pipit rousseline ou le Bruant ortolan (très localisé). Outre sa position de transition entre les sites littoraux et la partie plus montagneuse des Corbières, ce site assure également une fonction de corridor pour un nombre significatif d'espèces patrimoniales, en particulier les Vautours et le Crave à bec rouge.
Comme tous les sites de l'arrière pays méditerranéen, la fermeture des milieux du fait de la réduction et, parfois, la disparition totale, du pastoralisme constitue la principale menace. Peu éloigné de centres urbains importants et des pôles touristiques majeurs du littoral languedocien, le site subit également une fréquentation croissante dont la gestion devra être prise en compte dans le document d'objectifs. Le site est également soumis à un développement des énergies renouvelables (fort potentiel éolien et solaire) et d'extraction de matériaux (carrières).