FR9301602 - Calanques et îles marseillaises - Cap Canaille et massif du Grand Caunet

Site de la directive "Habitats, faune, flore"

Base de référence : Juillet 2024.

Mise à jour annuelle de la liste SIC - publication au JO UE : 02/02/2024 (à partir de la base : décembre 2022)

Identification du site

Type : B (pSIC/SIC/ZSC)

Code du site : FR9301602

Compilation : 31/01/1996

Mise à jour : 26/08/2022

Appelation du site : Calanques et îles marseillaises - Cap Canaille et massif du Grand Caunet

Dates de désignation / classement :

  • pSIC : première proposition : 31/07/2003
  • pSIC : dernière évolution : 30/10/2008
  • SIC : Première publication au JO UE : 19/07/2006
  • SIC : Dernière publication au JO UE : 22/12/2009
  • ZSC : premier arrêté : 26/06/2014
  • ZSC : Dernier arrêté : 26/06/2014
Texte de référence
Arrêté de création du 26 juin 2014 portant décision du site Natura 2000 Calanques et îles marseillaises - Cap Canaille et massif du Grand Caunet (zone spéciale de conservation)

Localisation du site
Coordonnées du centre (WGS 84) :
  • Longitude : 5,47750 (E 5º28'39'')
  • Latitude : 43,22472 (N 43º13'28'')
Superficie : 50 014,74 ha.
Pourcentage de superficie marine : 78,78 %
Altitude :
  • Min : -1 260 m.
  • Max : 639 m.
  • Moyenne : 0 m.
Régions biogéographiques :
Méditerranéenne : 100%

REGION : PROVENCE-ALPES-CÔTE D'AZUR
DEPARTEMENT : Bouches-du-Rhône (21%)
COMMUNES : Cassis, Ceyreste, Ciotat, Marseille, Roquefort-la-Bédoule.

Carte de localisation

Description du site

Caractère général du site

Classes d'habitats Couverture
Mer, Bras de Mer 79%
Rochers intérieurs, Eboulis rocheux, Dunes intérieures, Neige ou glace permanente 6%
Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana 6%
Forêts de résineux 5%
Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, Mines) 1%
Forêts caducifoliées 1%
Forêts sempervirentes non résineuses 1%
Galets, Falaises maritimes, Ilots 1%

Autres caractéristiques du site

Le site est caractérisé par une partie terrestre insulaire (archipel du Frioul et de Riou), une partie terrestre continentale et une partie marine (79% du site).

Site présentant des recouvrements d'habitats :
1160 Grandes criques et baies peu profondes -> couvre 5 % de la superficie du site.

Qualité et importance

Paysage exceptionnel structuré par un massif calcaire profondément entaillé par l'exceptionnel ensemble des calanques. La partie terrestre accueille des groupements végétaux rupestres très diversifiés avec notamment la Sabline de Provence (Arenaria provincialis), espèce végétale endémique.

La partie marine présente des herbiers de Posidonies encore bien préservés, des fonds coralligènes d'une grande valeur esthétique, des grottes karstiques sous-marines exceptionnelles et des secteurs profonds à architecture complexe au niveau des têtes de canyons. Ces derniers se caractérisent par l'importance des mouvements des masses d'eau qui s'y produisent (puissants upwellings qui affectent l'ensemble du Golfe de Marseille). Les couches superficielles sont le lieu de reproduction de diverses espèces de poissons pélagiques tandis que le fond des canyons recèle une faune benthique et necto-benthique riche. On notera également que des colonies vivantes de coraux profonds (Madrepora oculata) ont été observées grâce à un submersible dans le canyon de la Cassidaigne.

Le domaine insulaire présente un patrimoine remarquable. La quinzaine d'îles et d'îlots se regroupent en deux archipels : le Frioul et Riou. Malgré leur uniformité apparente, les archipels marseillais abritent plus de 350 espèces végétales dont 20 espèces protégées. 
Ces îles présentent également un intérêt majeur pour la conservation d'oiseaux marins particulièrement rarissimes, ayant justifié leur classement en ZPS au titre de la directive Oiseaux (voir FR9312007).

Vulnérabilité

Vulnérabilité liée à la proximité immédiate des agglomérations de Marseille, Cassis et la Ciotat (plus d'un million d'habitants) dont il résulte plusieurs impacts :
- forte fréquentation touristique terrestre et marine sur l'ensemble du site;
- déstructuration de l'écosystème insulaire par la surabondance de la population de Goéland leucophée;
- fragilisation de la végétation littorale par les embruns pollués et le piétinement;
- présence problématique de populations de mammifères introduits sur les îles (Rat noir, Lapin de Garenne, Chat haret).

Le site est fortement exposé aux incendies.