Site de la directive "Oiseaux"
Base de référence : Juillet 2024.
Type : A (ZPS)
Code du site : FR9312019
Compilation : 30/09/2005
Mise à jour : 15/12/2017
Appelation du site : Vallée du Haut Guil
Dates de désignation / classement :
Classes d'habitats | Couverture |
---|---|
Pelouses alpine et sub-alpine | 38% |
Rochers intérieurs, Eboulis rocheux, Dunes intérieures, Neige ou glace permanente | 34% |
Forêts de résineux | 12% |
Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana | 10% |
Pelouses sèches, Steppes | 2% |
Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, Mines) | 1% |
Forêts caducifoliées | 1% |
Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) | 1% |
Marais (vegetation de ceinture), Bas-marais, Tourbières, | 1% |
Le haut Guil, entièrement inclus dans le Parc naturel régional du Queyras, offre l'un des paysages de moyenne et haute montagne parmi les plus remarquables des Alpes occidentales, dominé par l'imposante pyramide du Viso.
Le site est un haut lieu de l'écologie et de la biologie alpine, avec une grande diversité d'espèces et d'habitats naturels, dont de nombreux éléments rares ou endémiques. Parmi les habitats remarquables figurent notamment de très belles cembraies-mélézins subnaturelles, de nombreuses landes à éricacées (rhododendrons, myrtilles), des fourrés subalpins de saules et d'aune vert, des tourbières et des lacs alpins, un ensemble très diversifié de pelouses alpines, des falaises et de nombreux éboulis (dont le glacier rocheux d'Asti). Cette mosaïque de milieux offre des conditions propices à l'avifaune patrimoniale. Le site présente un intérêt particulier pour les rapaces diurnes (Aigle royal, présence régulière du Gypaète barbu) et nocturnes (Chouette chevêchette, Chouette de Tengmalm), ainsi que pour le Tétras lyre, le Lagopède alpin, le Crave à bec rouge et la Perdrix bartavelle qui s'y reproduisent en effectifs très significatifs (parmi les plus fortes densités des Alpes). Espèces nichant hors périmètre mais fréquentant le site pour s'alimenter, notamment en période de reproduction : Gypaète barbu, Circaète Jean-le-Blanc.
Les conditions naturelles contraignantes liées à l'altitude accentuent l'impact potentiel des activités humaines sur les espèces et leurs habitats naturels. La surfréquentation touristique, estivale et hivernale, en croissance continue, ainsi que le surpâturage constituent les principales activités pouvant modifier des équilibres naturellement fragiles, et compromettre le maintien des populations d'oiseaux les plus vulnérables. Les galliformes de montagne sont particulièrement sensibles.