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L'intérêt de la zone réside en une mosaïque de milieux ouverts et fermés, secs et humides. Il est principalement lié à l'avifaune, en particulier grâce aux anciens bassins à roselières, les friches pionnières et les gravières récentes.
Les plans d'eau artificiels et assez récents sont des biotope de reproduction favorables à de nombreuses espèces. Ce site est également utilisé pour les haltes migratoires ou lors de l'hivernage par une centaine d'espèces ne nichant pas localement. Parmi les espèces nicheuses, plusieurs sont remarquables au niveau régional : Oedicnème, Vanneau, Petit Gravelot (terrains faiblement végétalisés, friches, jachères), Rousserole turdoïde, Blongios (roselière, saulaie inondée), Martin-pêcheur (gravière) et Sterne pierre-garin (radeaux).
Le site constitue également un site de recherche d'alimentation pour les chiroptères. Cependant, il n'existe pas à l'heure actuelle de sites convenables pour la reproduction et l'hivernage. Des abris artificiels enterrés sont néanmoins à l'étude.
De nombreux amphibiens sont présents sur le site dont la Rainette verte et le Pélodyte ponctué (reproduction le long des berges
La limite de la ZNIEFF précédente a été élargi afin d'englober l'ensemble des milieux remarquables (mosaïque de milieux ouverts et fermés, humides et secs).
Au sud, la limite est calée sur la rive gauche de la Marne. A l'ouest, le périmètre est calé sur la rive gauche de la Marne, à l'exception du secteur en vis-à-vis avec la ZNIEFF "boucle de la Marne à Germiny l'Evêque") où ce dernier est calé sur la limite de commune.
Au nord, la limite est calée sur le périmètre de préemption de l'AEV. Parfois, ce périmètre est élargi lorsque les milieux adjacents hébergent des espèces remarquables. Au nord-ouest, la limite a été étendue de manière à inclure l'Île de l'Ancre et la confluence avec la Thérouanne (espace de préemption de l'AEV).
