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Ce tronçon de la Seine correspond à une vallée encaissée largement urbanisée à ses abords où la Seine a été canalisée. Cette zone présente toutefois un intérêt écologique par le corridor qu'elle forme mais aussi par les quelques zones de marais ou d'exploitations de granulats qui permettent d'y accueillir une faune et une flore d'intérêt.
Le parc de Livry en constitue un bel exemple : il offre une friche sablo-calcaire permettant à une faune entomologique remarquable de s'y maintenir ainsi que des plans d'eau issus de l'exploitation occupés par des oiseaux d'eau. En effet, cette portion de la Seine se situe sur un axe de migration dont profite l'avifaune. Des effectifs élevés de Chevaliers guignettes viennent faire une halte le long des berges du cours d'eau. On retrouve également des effectifs importants de Mouettes rieuses, la présence du Grand cormoran et l'hivernation sur les plans d'eau du Fuligule morillon, du Fuligule milouin ou encore du Canard chipeau (Parc de Livry, étang de Fontaine le Port).
Bien qu'une grande partie des berges soient artificialisées, certaines portions bénéficient de la présence d'une ripisylve rélictuelle ainsi que de réaménagements écologiques récents (renaturalisation). Par ailleurs, quelques secteurs au sud de la znieff assurent encore des fonctions écologiques de régulation hydraulique, d'auto-épuration des eau, et de zones de frayères pour le Brochet (les basses Godernes, la marais du Lutin).
La limite s'étend de la confluence entre la Seine et le Loing jusqu'à l'agglomération melunaise. La rive gauche est en grande partie contigüe avec le massif de Fontainebleau. La ZNIEFF inclut tous les secteurs d’intérêt écologique et les milieux connexes qui peuvent jouer un rôle fonctionnel in situ auprès de la faune ainsi que pour la régulation du cours d'eau.
