ZNIEFF 110620088
Côte de l’Aventure

(n° regional: 95535002)

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Le site de la Côte de l’Aventure est implanté sur le coteau dominant le ru de Theuville, un des affluents du Sausseron. Il héberge une des pelouses sèches calcicoles les plus remarquables de ce secteur au regard de sa superficie, de sa richesse en espèces et de son état de conservation. Sur les 11 espèces déterminantes qui y ont été observées récemment, l’Orchis moucheron (Gymnadenia conopsea), la Bugrane naine (Ononis pusilla), l’Ophrys bourdon (Ophrys fuciflora) et la Véronique douteuse (Veronica orsiniana) sont très rares dans ce secteur du Vexin puisqu'inféodées uniquement à quelques pelouses très localisées.

Une des espèces les plus emblématique du site est le Séséli des steppes (Seseli annuum), extrêmement rare, en danger d’extinction en Île-de-France et dont la vallée du Sausseron et ses affluents constitue le foyer régional principal. La population de la Côte de l’Aventure est d’ailleurs l'une des trois plus importantes au niveau régional. L’Épiaire des Alpes (Stachys alpina), considéré comme en danger critique d’extinction et extrêmement rare dans la région, est quant à lui inféodé à une clairière en lisière de la pelouse sèche. Sa population en 2010 était la plus importante d’Île-de-France, De plus, de beaux individus de Genévrier commun (Juniperus communis) se développent en bordure de la pelouse, en mosaïque avec une friche calcicole elle aussi intéressante d’un point de vue floristique. Cette dernière héberge de nombreux individus de Séséli des steppes et contribue à former un ensemble de milieux ouverts et de lisières assez diversifié d’une superficie relativement conséquente. Le maintien d’une gestion par fauchage de la friche demeure toutefois nécessaire pour assurer le rajeunissement du milieu face à la progression des fourrés, déjà très présents sur les marges. Parmi les végétations, seuls les ourlets calcicoles mésophiles (Trifolion medii) sont déterminants Znieff en raison de l’ourléification des pelouses, En revanche, les boisements, dont des pinèdes, ainsi que les fourrés, ne présentent pas d’intérêt floristique particulier.

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