ZNIEFF 220320010
VALLÉE DE L'AVRE, DES TROIS DOMS ET CONFLUENCE AVEC LA NOYE

(n° regional: 80SAN201)

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DESCRIPTION

 

Cette grande zone intègre l'ensemble du système fluvial de l'Avre et des Trois-Doms en aval de Guerbigny et de Montdidier. Elle est constituée de complexes de marais tourbeux associés aux coteaux boisés ou pelousaires. Ces marais sont creusés de multiples étangs, issus de l’exploitation ancienne de la tourbe pour certains, et aujourd'hui utilisés essentiellement pour la pêche et la chasse. Le paysage se compose d’une mosaïque d’étangs et de végétations palustres, comprenant des boisements humides couvrant de vastes superficies. Les roselières, bas-marais tourbeux, cariçaies et prés tourbeux sont davantage localisés dans l’espace. Par places, des plantations de peupliers remplacent les végétations marécageuses originelles.

 

Plusieurs coteaux calcaires sont également inclus dans la zone. Il s’agit :

- du versant boisé au niveau du lieu-dit « La Valléette » à Thézy-Glimont,

- du larris et Bois de Gennonville à Moreuil,

- les larris de Contoire/Davesnecourt qui sont en grande partie plantés de pins,

- le larris de Boussicourt/Fignières au niveau de la vallée sèche de Fignières,

- le larris de Becquigny à l’est du « Bosquet Madame »,

- le larris de Guerbigny,

- les larris de Courtemanche en partie plantés de pins.

 

Plusieurs bois de superficie importante sont pris en compte : le Bois d’Hangest, le Bois des Moines, le Bois de Guerbigny et le Bois de Laboissière.

 

Un grand nombre de groupements végétaux s’expriment dans le fond et sur les versants de la vallée. On trouvera la liste des principaux groupements ci-après.

 

--> Les milieux aquatiques et amphibies sont très diversifiés :

 

- des herbiers pionniers à Characées (Charion asperae),

- des herbiers flottants du Lemnion gibbae,

- des herbiers flottants de l'Hydrocharition morsus-ranae (dont Lemno trisulcae-Utricularietum vulgaris, Utricularietum australis),

- des herbiers du Scorpidio scorpioidis-Utricularion minoris (Sparganietum minimi),

- des herbiers à nénuphars du Nymphaeion albae (dont Myriophyllo verticillati-Nupharetum luteae),

- des herbiers submergés du Potametalia (Potametum colorati, groupement à Myriophyllum verticillatum, Zannichellietum palustris...),

- des herbiers à Sagittaire (groupement à Sagittaria sagittifolia),

- des herbiers du Ranunculion aquatilis (herbiers semi-sciaphiles de l'Hottonietum palustris),

- des végétations pionnières des rives tourbeuses du Cyperion flavescenti-fusci.

 

--> Les végétations terrestres du fond de vallée comprennent :

 

- des roselières tourbeuses du Caricion rostratae (Thelypterido palustris-Phragmitetum australis),

- des roselières du Phragmition australis (dont Solano dulcamarae-Phragmitetum et Scirpo lacustris-Phragmitetum),

- des mégaphorbiaies turficoles du Thalictro flavi-Filipendulion ulmariae,

- des mégaphorbiaies eutrophes du Calystegion sepium,

- des cariçaies rivulaires du Caricetum elatae, du Caricetum ripario-acutiformis, du Caricetum paniculatae et du Caricetum pseudocyperi,

- des bas-marais tourbeux alcalins de l'Hydrocotylo-Schoenion (Cirsio dissecti-Schoenetum nigricantis),

- des bas-marais tourbeux alcalins du Junco subnodulosi-Caricion lasiocarpae,

- des prairies hygrophiles du Mentho aquaticae-Juncion inflexi (Pulicario dysentericae-Juncetum inflexi),

- des prairies hygrophiles surpâturées du Lolio-Potentilion,

- des prés inondés de l’Oenanthion fistulosae (Eleocharo palustris-Oenanthetum fistulosae),

- des prairies oligotrophes du Molinion (Selino carvifoliae-Juncetum subnodulosi),

- des prairies mésophiles du Lolio-Cynosurion cristati,

- des aulnaies-frênaies de l'Alno-Padion (Filipendulo ulmariae-Alnetum glutinosae),

- des boulaies à sphaignes du Dryopterido cristatae-Betuletum pubescentis,

- des fourrés de Saules cendrés du Salicion cinerae et des saulaies-aulnaies tourbeuses de l'Alnion glutinosae,

- des ourlets eutrophes de l'Aegopodion podagrariae.

 

--> Les groupements végétaux représentés sur les coteaux calcaires sont les suivants :

 

- des pelouses calcicoles rases thermophiles de l'Avenulo pratensis-Festucetum lemanii subass. seselietosum montani,

- des junipéraies sur pelouses calcaires subatlantiques,

- des ourlets calcicoles du Trifolion medii (Centaureo nemoralis-Origanetum vulgare), parfois sous faciès de brachypodiaies denses,

- des fourrés de recolonisation du Rubo-Prunetum mahaleb laburnetosum,

- des bois de pente du Carpinion betuli et du Fraxino-Carpinion.

 

 

Cette ZNIEFF de type II comprend les ZNIEFF de type I suivantes :

 

- Marais de Boves, de Fouencamps, de Thézy-Glimont et du Paraclet,

- Marais de l’Avre entre Moreuil et Thennes,

- Marais des vallées de l’Avre et des Trois Doms entre Gratibus et Moreuil, larris de Genonville à Moreuil,

- Cours de l’Avre entre Guerbigny et Contoire, marais associés, larris de Becquigny, de Boussicourt/Fignières et des Carambures,

- Larris et bois de Laboissière à Guerbigny,

- Coteaux et marais de la vallée des Trois Doms de Montdidier à Gratibus.

 

 

INTERET DES MILIEUX

 

De nombreux milieux présents sont reconnus d’intérêt communautaire et inscrits à la directive « Habitats » :

 

- des herbiers pionniers à Characées (Charion asperae),

- des herbiers aquatiques du Myriophyllo verticillati-Nupharetum luteae, présent uniquement, en Picardie, dans les grandes vallées tourbeuses,

- des herbiers du Lemno trisulcae-Utricularietum vulgaris,

- des herbiers nageants de l’Hottonietum palustris,

- des herbiers nageants de l’Hydrocharietum morsus-ranae,

- des herbiers des vasques tourbeuses du Potametum colorati,

- la végétation pionnière de rives exondées du Cyperetum flavescenti-fusci,

- les bas-marais tourbeux du Junco subnodulosi-Caricion lasiocarpae,

- les bas-marais tourbeux alcalins de l’Hydrocotylo-Schoenion (Cirsio-Schoenetum),

- les roselières tourbeuses du Thelypterido palustris-Phragmitetum, dont les localités picardes sont les mieux conservées de France,

- les mégaphorbiaies tourbeuses du Thalictro flavi-Filipendulion ulmariae,

- les prairies tourbeuses du Selino carvifoliae-Juncetum subnodulosi,

- les aulnaies-frênaies du Filipendulo ulmariae-Alnetum glutinosae,

- les bétulaies à Sphaignes du Dryopterido cristatae-Betuletum pubescentis, très rare et en danger de disparition en Picardie,

- les pelouses calcicoles relevant de l'Avenulo pratensis-Festucetum lemanii, groupement végétal rare et menacé en Picardie,

- la junipéraie en voile sur pelouses calcaires subatlantiques, habitat également inscrit à la directive "Habitats".

 

Les marais présentent une importante diversité d'habitats aquatiques, amphibies et hygrophiles grâce à l'important réseau d'étangs, de roselières, de cariçaies, de tremblants tourbeux, de mégaphorbiaies et de boisements humides. Une des originalités du site consiste en la juxtaposition de deux voies évolutives des systèmes tourbeux. Ainsi, le système le plus répandu est alcalin, tandis qu’un système acidiphile ombrotrophe ne se développe que localement.

 

Le cours de l'Avre entre Guerbigny et Contoire présente un intérêt notable, qui repose essentiellement sur la diversification des habitats. Le fond de granulométrie variée (blocs, graviers, pierres) confère aux niches écologiques un intérêt pour la faune invertébrée et piscicole. Ceci d'autant plus que la végétation aquatique est bien diversifiée sur le tronçon. L'absence de cloisonnements infranchissables facilite la libre circulation du poisson. Ce tronçon apparaît comme le plus intéressant du cours de l'Avre.

 

Par ailleurs, la diversité et la qualité des milieux permettent la nidification d’une avifaune remarquable, ce qui a justifié l’inscription d’une partie de la zone en Zone d’Importance Communautaire pour les Oiseaux (étangs et marais du bassin de la Somme). De manière générale, la faune, la flore et les habitats présentent un intérêt de niveau européen.

 

 

INTERET DES ESPECES

 

Flore :

 

Les espèces remarquables sont très nombreuses ; seules les espèces protégées sont citées.

 

* Bas-marais tourbeux alcalins :

- la Renoncule langue (Ranunculus lingua*), rare en France,

- le Ményanthe trèfle d'eau (Menyanthes trifoliata*), en danger en Picardie

- la Pédiculaire des marais (Pedicularis palustris*), très rare en Picardie,

- le Peucédan des marais (Peucedanum palustre*), rare en Picardie,

- le Mouron délicat (Anagallis tenella*), espèce pionnière rare en Picardie,

- la Laîche puce (Carex pulicaris*), très peu présente sur le site,

- la Linaigrette à larges feuilles (Eriophorum latifolium*), très rare en Picardie,

- la Gentiane pneumonanthe (Gentiana pneumonanthe*), espèce exceptionnelle en Picardie,

- la Dryoptéride à crêtes (Dryopteris cristata*), espèce liée aux tourbières boisées.

 

* Milieux aquatiques et amphibies :

- le Rubanier nain (Sparganium natans*), rare en Picardie,

- le Potamot coloré (Potamogeton coloratus*), typique des gouilles tourbeuses aux eaux alcalines,

- l'Utriculaire commune (Utricularia vulgaris*), espèce exceptionnelle et en danger en Picardie,

- l’Utriculaire naine (Utricularia minor*), exceptionnelle en Picardie,

- l’Eléocharide épingle (Eleocharis acicularis*), très rare en Picardie.

 

* Prairies humides :

- le Dactylorhize négligé (Dactylorhiza praetermissa*), typique des prairies humides non amendées,

- le Dactylorhize incarnat (Dactylorhiza incarnata*), rare et vulnérable en Picardie,

- l’Ophioglosse commune (Ophioglossum vulgatum*), fougère prairiale particulièrement menacée.

 

* Pelouses calcicoles :

 

- l'Ophrys litigieux (Ophrys sphegodes subsp. araneola*), orchidée en danger en Picardie,

- le Pigamon mineur (Thalictrum minus*), espèce très rare en Picardie,

- la Tulipe sauvage (Tulipa sylvestris*), espèce exceptionnelle en Picardie,

- la Seslérie bleuâtre (Sesleria caerulea*), espèce liée aux éboulis crayeux mobiles, exceptionnelle en Picardie.

 

Bryoflore :

 

Plusieurs bryophytes remarquables sont ont été observés dans la zone, avec notamment Aulacomnium palustre, Ricciocarpus natans, Scorpidium scorpioides et plusieurs espèces de sphaignes : Sphagnum fimbriatum, S. palustre, S. squarrosum, S. subnitens, S. contortum, S. teres, S. papillosum var. laeve et S. fallax.

 

Avifaune :

 

Parmi les espèces nicheuses les plus remarquables, signalons :

 

- Le Blongios nain (Ixobrychus minutus), espèce inscrite à l’annexe I de la directive « Oiseaux » de l’Union européenne, en danger au niveau national. La vallée de l’Avre constitue une zone importante pour la nidification de cette espèce en Picardie.

- Le Butor étoilé (Botaurus stellaris), également inscrit à la directive « Oiseaux » et menacé de disparition en Picardie. Dans la zone, l’espèce a été contactée pour la dernière fois en 1996.

- Le Busard des roseaux (Circus aeruginosus), rapace inscrit à la directive « Oiseaux », profite des roselières pour se reproduire. La Bondrée apivore (Pernis apivorus), inscrite à la directive « Oiseaux » et le Faucon hobereau (Falco subuteo), nicheur assez rare en Picardie, se reproduisent également dans la zone.

- Plusieurs passereaux paludicoles nichent dans les marais : la Rousserolle turdoïde (Acrocephalus arundinaceus), vulnérable en France, la Gorgebleue à miroir blanc (Luscinia svecica), inscrite à la directive « Oiseaux », la Bouscarle de Cetti (Cettia cetti), assez rare en Picardie et la Locustelle luscinioïde (Locustella luscinioides), également assez rare en Picardie.

- Une importante héronnière de Hérons cendrés (Ardea cinerea) est présente dans la basse vallée. Il s’agit d’une des colonies les plus importantes du département pour cette espèce assez rare en Picardie.

 

La Pie-grièche grise (Lanius excubitor), espèce en danger en Picardie qui a été notée sur le site jusqu’en 1991, a probablement disparue.

 

Entomofaune :

 

* Odonates :

 

Parmi les espèces les plus remarquables, signalons la Cordulie à taches jaunes (Somatochlora flavomaculata), très rare en Picardie, le Gomphus à pinces (Onychogomphus forcipatus), exceptionnel en Picardie, le Sympétrum noir (Sympetrum danae), très rare en Picardie, le Sympétrum vulgaire (Sympetrum vulgatum), assez rare à rare en Picardie, l’Agrion délicat (Ceriagrion tenellum), rare en Picardie et le Caloptéryx vierge (Calopteryx virgo), qui trouve ici une de ses rares localités pour le département de la Somme. Quatre autres espèces remarquables étaient connues dans les années 1980 mais n’ont pas été revues récemment : l’Anax napolitain (Anax parthenope), la Cordulie à deux taches (Epitheca bimaculata), l’Orthétrum bleuissant (Orthetrum coerulescens) et l’Orthétrum brun (Orthetrum brunneum).

 

* Lépidoptères :

 

Sur certains larris, on observe un cortège de rhopalocères rares, dont l'élément le plus remarquable est le Mercure (Arethusana arethusa). En Picardie, cette espèce est devenue exceptionnelle. Trois autres espèces sont liées aux pelouses calcicoles : l'Argus bleu-nacré (Polyommatus coridon), l’Azuré bleu-céleste (Polyommatus bellargus) et le Fluoré (Colias australis).

 

Pour les hétérocères, citons la Cidarie sagittée (Perizoma sagittata), la Noctuelle des roselières (Arenostola phragmitidis), la Nonagrie du Phragmite (Chilodes maritimus), inféodée aux roselières, la Nonagrie rubanée (Archanara dissoluta), la Topaze (Diachrysia chryzon), la Fidonie favorite (Stegania cararia), très rare en France et la Litosie obtuse (Pelosia obtusa), également très rare en France. Signalons également la présence de la Phalène de la Pulsatille (Horisme aquata), espèce dont la régression est notamment liée à celle de sa plante nourricière.

 

* Orthoptères :

 

Citons la présence du Conocéphale des roseaux (Conocephalus dorsalis), inféodé aux prairies humides et du Tetrix des vasières (Tetrix ceperoi), espèce très disséminée dans le nord de la France (hors littoral).

 

Icthyofaune :

 

Le Barbeau fluviatile (Barbus barbus) trouve des conditions favorables pour sa reproduction et son grossissement. La Lamproie fluviatile (Lampetra fluviatilis) est présente ponctuellement au niveau de Moreuil. L’Anguille (Anguilla anguilla) et le Chabot (Cottus gobio) sont bien représentés.

 

Mammalofaune :

 

Plusieurs chiroptères remarquables ont été répertoriés en hibernation dans des petits souterrains à flanc de coteau : le Grand Murin (Myotis myotis) et le Vespertilion à oreilles échancrées (Myotis emarginatus), inscrits à l’annexe II de la directive « Habitats », le Vespertilion de Natterer (Myotis nattereri) et le genre Oreillard (Plecotus sp.), rares en Picardie. Parmi les micromammifères, citons la Musaraigne aquatique (Neomys fodiens), assez rare en Picardie.

 

Herpétofaune :

 

Le Lézard des murailles (Podarcis muralis), rare en Picardie, a été observé sur plusieurs talus crayeux aux abords des voies de chemin de fer.

 

 

FACTEURS INFLUENCANT L’EVOLUTION DE LA ZONE

 

- La Réserve Naturelle de l’Étang Saint-Ladre a été créée en 1979 et couvre environ 13 hectares de marais tourbeux propriété de la commune de Boves. Sa gestion est assurée par le Conservatoire des Sites Naturels de Picardie. Il existe un Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope (APPB) sur le marais communal de la Grande Anse à Moreuil. Un projet d’APPB est en cours sur le larris de Fignières.

 

- Les plantations de peupliers réalisées dans la vallée entraînent un assèchement des milieux et une banalisation de la flore et de la faune.

 

- L’abandon de l’entretien de certains marais entraîne une évolution spontanée de la végétation vers les boisements humides. Certaines espèces remarquables liées aux milieux ouverts ont ainsi tendance à régresser.

 

- Le manque d'entretien léger du cours d'eau ainsi que les pratiques agricoles environnantes favorisent les apports de matières en suspension et le colmatage des substrats (ruissellement, piétinement). La pollution diffuse accroît les risques d'eutrophisation.

 

- Un certain mitage des milieux humides est marqué par les habitations légères de loisirs, entraînant une dégradation écologique et paysagère des milieux.

 

- Sur les larris, l'abandon des pratiques pastorales extensives (pâturage ovin) a entraîné une évolution spontanée de la végétation aux dépends des espaces pelousaires. L'existence de fortes populations de lapins a permis, sur certains secteurs, de maintenir des espaces ras grâce aux activités de grattements et broutements.

 

- Plusieurs plantations de Pins noirs et sylvestres sur coteaux ont modifié les caractéristiques originelles de certaines pelouses et compromettent, à terme, des actions de restauration de ces milieux en voie de régression.

 

 

N.B. : les espèces végétales dont le nom latin est suivi d’un astérisque sont légalement protégées.

 

Comments on the delimitation

Cette zone comprend la vallée de l'Avre entre Guerbigny et Cagny, la vallée des Trois Doms entre Montdidier et Hargicourt (confluence avec l'Avre) et la vallée de la Noye au niveau de sa confluence avec l'Avre (Fouencamps).

Les contours de la zone intègrent les milieux les plus remarquables de ces vallées pour les paysages, les habitats, la flore et la faune. Le lit majeur des cours d'eau est pris en compte. Certains coteaux où se maintiennent des pelouses calcicoles et des fourrés en mosaïque sont pris en compte jusqu'au niveau des convexités sommitales voire jusque sur le plateau lorsque les milieux y sont remarquables (boisements, bocage, ...). Les cultures sont évitées autant que possible, ainsi que les zones urbanisées.

Depuis 2015, le périmètre s'étend à la confluence Luce/Avre à l'aval de Berteaucourt lès Thennes et intègre ainsi 11 ha des habitats tourbeux justifiant la ZNIEFF de type I 220320010.