L’ancien périmètre du site du Moulin d’Aclou correspond à une peupleraie eutrophe dominée par l’ortie dioïque (Urtica dioica) et le gaillet gratteron (Gallium aparine) avec des tâches de Saules (Salix sp.) en strate arbustive.
Le reste du site correspond au cours de la Risle et bras secondaire ainsi qu’à des zones de prairies correspondant à des mégaphorbiaies eutrophes en friche, pâturées extensivement ou/et fauchées.
Notons la présence d’une mare eutrophe, rare en vallée de la Risle, qui héberge des espèces déterminantes.
Aucune espèce déterminante n’a été recensée lors des prospections de terrain en 2006 et seules les données bibliographiques ont apportées des espèces déterminantes de phanérogames la petite berle (Berula erecta) (R), la prêle des bourbiers (Equisetum fluviatile) (AR), le potamot capillaire (Potamogeton trichoides) (E?), le rubannier simple (Sparganium emersum) (R), le pigamon jaune (Thalictrum flavum) (AR) et la zannichellie des marais (Zannichellia palustris) (R).
«Le Moulin d’Aclou» constitue un ensemble relativement dégradé (eutrophisation) de zones humides potentiellement riches sur le plan écologique.
La zone se caractérise par une déprise agricole plus ou moins marquée suivant les secteurs ce qui conduira à terme à une érosion de la biodiversité.
Cette zone est peu accessible et il conviendrait de faire des compléments d’inventaires notamment concernant l’entomofaune et les amphibiens au niveau de la mare.