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Cette zone abrite un ensemble diversifié de milieux, coteaux boisés ou non et boisements de plateau, et abrite une diversité biologique d’une valeur patrimoniale exceptionnelle.
Les coteaux abritent notamment une mosaïque variée de milieux calcicoles : falaises de craie, éboulis plus ou moins végétalisés abritant quelques pieds de violette de Rouen (Viola hispida) -micro-endémique de la vallée de la Seine et protégée au niveau national-, pelouses sèches à orchidées dont certaines dans un excellent état de conservation, qui abritent une grande diversité aussi bien floristique que faunistique.
Cet ensemble de milieux variés abrite une flore d’un intérêt patrimonial remarquable avec neuf espèces exceptionnelles à très rares pour la Haute-Normandie. Outre la violette de Rouen, on trouve notamment l’alisier de Fontainebleau (Sorbus latifolia) -protégé au niveau national-, la gymnadénie odorante (Gymnadenia odoratissima), l’euphorbe ésule (Euphorbia esula), l’héliantème blanchâtre (Heliantemum oelandicum ssp. incanum), le muflier des champs (Misopatis orontium) ou encore l’ophrys litigieux (Ophrys virescens).
La faune présente également un fort intérêt patrimonial avec notamment trois espèces de lépidoptères hétérocères rares ou très rares pour la Haute-Normandie : la Phalène aqueuse (Horisme aquata), la phalène du chêne (Hypomecis roboraria), et la Zygène transalpine (Zygaena transalpina) -classée NT sur la LR Normandie 2022-.
La zone abrite également un ensemble diversifié de milieux boisés non calcicoles, présents surtout sur le plateau, mais également sur les coteaux : chênaies-charmaies et chênaie-hêtraies sur argile sur pente ou sur plateau, bois frais de fond de vallon.
Ces boisements présentent un moindre intérêt floristique mais abritent malgré tout quelques espèces de lépidoptères d’un fort intérêt patrimonial avec notamment l’intruse (Archiearis parthenias), le grand Mars changeant (Apatura iris), la grande tortue (Nymphalis polychloros) ou encore le casque (Noctua jantina).
