L’intérêt de la zone repose essentiellement sur la présence d’une entomofaune qui peut être actuellement (1996) considérée, d'après l’état de nos connaissances sur les Odonates de Haute-Normandie, comme étant rare. Les gravières en eau et leurs abords présentent une diversité de formations végétales - Aulnaies, végétations aquatique et semi-aquatique, prairies hygrophiles - qui permettent d’abriter des
populations de Libellules remarquables notamment avec la grande Aeschne (Aeshna grandis), espèce considérée comme très rare en Haute-Normandie et globalement rare dans le bassin Parisien. L’Iton à faciès lothique et ses berges en partie sans végétation sont favorables au développement d’une autre espèce patrimoniale : le Gomphus à pinces (Onychogomphus forcipatus) qui est considéré comme très rare
dans la région et rare au Nord de la Loire.
Extension de la ZNIEFF "Moulin de Chétivet".
L’extension proposée enclos le « bras forcé de breteuil » et les prairies adjacentes où Onychogomphus forciptus se reproduit. Sur les ballastières déjà intégrées au périmètre ZNIEFF, il a été possible de constater la présence d’Aeshna grandis en 2010.
Signalons également la présence en 1996 de Erythomma najas sur ces mêmes ballastières mais sans confirmation récente.