ZNIEFF 240009760
ETANG DE ROSOIR

(n° regional: 00000070)

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Cet étang de chasse se situe pratiquement sur la lisière occidentale d'un massif boisé, au nord-ouest de Semblancay.

La présence d'un Hydrocotylo-Baldellion sur sol tourbeux (22.314) constitue un des traits les plus caractéristiques de ce plan d'eau. L'intérêt de cet habitat est renforcé par la présence du Mouron délicat (Anagallis tenella) espèce peu fréquente. Il faut également souligner la présence d'une belle cariçaie à Carex lasiocarpa, seule station connue à l'heure actuelle du département de l'Indre-et-Loire. Malgré un substrat siliceux (sables éoliens) abritant d'ailleurs en marge quelques landes relictuelles, on note la présence de quelques touffes de Cladium mariscus probablement favorisés par l'influence de substrats calcaires proches.

Les observations de 2011 ont révélé l'engagement de travaux sur l'étang (curage, étrépage, colmatage et réfection de la digue, réouverture de la saulaie et de la queue d'étang, fauchage de la roselière...) qui ont impacté (temporairement a priori) le cortège floristique (plusieurs espèces citées n'ont pas été recontactées en 2011). Cependant des compléments d'observations en 2013 témoignent d'une bonne recolonisation des cortèges d'espèces végétales (notamment des patrimoniales) sur les zones remaniées . Ces inventaires ont même permis d'allonger la liste d'espèces déterminantes de ZNIEFF connues sur ce site jusqu'à présent.

A ce jour cette zone abrite 17 espèces de la flore déterminante de ZNIEFF.

D'un point de vue faunistique, cet étang entouré de bois ne paraît pas très propice à la nidification des oiseaux d'eau. Sa périphérie reste favorable à quelques espèces de papillons déterminants, tels le Gazé et le Sylvain azuré (2012). L'inventaire entomologique serait à approfondir.

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La zone comprend l'étang, les roselières (fauchées en 2011) et les saulaies marécageuses attenantes (ouvertes en 2011).

Il s'appuie à l'est sur une allée, au sud sur la digue, à l'ouest sur la limite d'une zone ouverte, au nord sur la limite du boisement.

Le contour de première génération a été réduit à l'étang et à ses ceintures ; les boisements environnants ont été retirés en raison d'une absence d'intérêt biologique ou écologique particulier.

En 2013 les contours ont été recalés sur fonds orthophotos pour exclure les zones artificialisées.