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Ce marais se situe au fond de la vallée de l’Arnon, sur la rive droite de cette rivière, à moins de 500 m au Nord-Est du bourg de St-Georges-sur-Arnon (à l’aval de Chârost). A ce niveau la rivière bute sur un coteau et décrit une courbe avant d’infléchir son cours vers le Nord-Ouest. Une sédimentation s’est produite dans cette boucle qui est à l’origine du marais, par ailleurs alimenté par les colluvions du coteau.
Cet espace est essentiellement occupé par des roselières et des saulaies marécageuses, probablement issues de la fermeture d’un marais alcalin antérieur.
On a observé sur ce site 8 espèces végétales déterminantes, dont 4 protégées.
Un étang a été creusé dans la zone (en prolongement de l’étang des Prelles), ce qui tend à réduire en partie l’intérêt que devait avoir ce marais à l’origine. Au Sud-Est une clairière subsiste dans la peupleraie. Elle recèle une roselière à Cladium, Cladium mariscus, vestige d’une station plus étendue, amputée par le plan d’eau et la plantation de peupliers.
Il faut signaler aussi quelques espèces peu communes comme la Sanguisorbe officinale, Sanguisorba officinalis, le Mouron délicat, Anagallis tenella ou Dactylorhiza praetermissa, bien représentée certaines années.
Ce site abrite aussi quatre espèces déterminantes de libellules et une d'orthoptère. On peut citer également une espèce de gastéropode menacée en région Centre, le Vertigo de Des Moulins (Vertigo moulinsiana) ainsi que la présence de la Loutre.
Le contour est calé sur la rivière, un chemin et la limite du boisement (en fait une grande peupleraie). Toutefois une enclave encore ouverte (roselière avec Cladium mariscus) dans cette peupleraie a été intégrée au périmètre.
