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Cette vallée bocagère typique du Perche garde un bon état de conservation, le réseau de haies n’ayant été que très peu remanié. Elle est occupée en grande partie par des prairies de fauche et des boisements.
Les prairies humides sont toutefois les plus intéressantes sur le plan botanique.
C’est le seul site connu du Nord du Loir-et-Cher où est présente la Parnassie des marais. Il abrite également l'Osmonde royale et le Menyanthe dans un petit étang.
Le cortège floristique s’avère diversifié et renferme des plantes peu communes comme la Cardamine amère, le Cardère velu, la Dorine à feuilles opposées, la Parnassie des marais.
La délimitation inclut l’étang de Boisvinet, le plus grand plan d’eau du Perche du Loir-et-Cher qui forme la tête de bassin versant. Jadis reconnu comme d’intérêt biologique important pour la faune et des formations tourbeuses, il a perdu une grande partie de son intérêt. Les parties tourbeuses étaient déjà disparues dans les années 80. Un remembrement drastique a profondément modifié ses environs et les prairies humides à Orchis à fleurs lâches sont réduites à de faibles surfaces. Enfin, la fréquentation humaine perturbe les populations animales. Il garde toutefois un intérêt pour l’hivernage et les étapes migratoires et accueille une héronnière depuis quelques années.
Il s’agit d’un bassin versant. Les limites s’appuient en général sur des lisières boisées et des chemins ou des routes, parfois sur des haies, ponctuellement sur des courbes de niveau.
