Les coteaux de la Simonnière se situent en Indre-et-Loire, au nord de la Loire sur la commune de Nouzilly, sur les versants de plusieurs affluents de la Choisille. Dans cette partie du département les formations calcicoles ouvertes s’avèrent peu nombreuses (affleurements de tuffeau jaune du Turonien supérieur).
Ils regroupent un ensemble de pelouses calcicoles mésophiles (34.32) et d'ourlets calcicoles (34.42), accompagnés de leurs lisières boisées. Cet ensemble abrite de nombreuses plantes d'intérêt patrimonial fort : dix espèces déterminantes de ZNIEFF (dont 2 protégées régionalement) sont inventoriées. La Chênaie pubescente à Garance voyageuse recèle notamment l'Épipactis à petites feuilles (Epipactis microphylla). On souligne également la présence de l'Orobanche du Thym (Orobanche alba), espèce peu courante en région Centre bien que non déterminante de ZNIEFF.
Concernant la faune, l'intérêt du site est lié à la présence de l'Azuré du serpolet (Maculinea arion), qui trouve sur ces coteaux un ensemble de milieux favorables à sa reproduction. Quelques autres papillons déterminants des ZNIEFF ont été observés (voir liste en 2a). Deux orthoptères seraient à confirmer sur le site dans les années à venir : Phaneroptera nana et Pezotettix giornae.
Une partie du site est en propriété communale et donné en gestion à une association locale de protection de la nature et de l'environnement (l'association Pic Noir). Cette association effectue un travail important de connaissance de ce site, de sensibilisation de la population locale et de gestion conservatoire.
La délimitation des Coteaux de la Simonnière est basée sur le contour des habitats de pelouses, d’ ourlets calcicoles et des milieux associés. La présence d'une population importante d'Azuré du serpolet (Maculinea arion) a conduit à définir une ZNIEFF polynucléaire compte tenu du fonctionnement en métapopulation de cette espèce. Les limites sud du noyau ouest s'appuient sur une rupture topologique (et de gestion) marquant un changement de milieu identifiable à l'aide des orthophotoplans. La partie plus mésophile en contrebas du coteau est sans intérêt écologique identifié a ainsi été exclue du contour de la ZNIEFF.