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Rivière du socle armoricain, la Druance recueille les eaux de nombreux affluents avant de se jeter dans le Noireau, lui-même affluent de l'Orne. L'ensemble de ce réseau hydrographique représente environ 215 kilomètres de cours d'eau.
Le réseau hydrographique possède un faible soutien d'étiage lié aux modestes réserves aquifères, en partie compensées par un relief accentué et une pluviosité élevée (900 à 1 000 mm/an). Les crues, brutales et de forte ampleur, contribuent à entretenir et favoriser des habitats aquatiques diversifiés : fonds caillouteux, radiers... à dominance de pierres et de galets. Ces milieux sont à l'origine de la présence d'espèces aquatiques d'intérêt patrimonial.
FAUNE
Citons la présence de l'Ecrevisse à pieds blancs (Austropotamobius pallipes), bien revenue après avoir disparu dans les années 60 à la suite d'une épidémie (peste). Les populations présentent aujourd'hui un caractère exceptionnel au plan national (3 au mètre linéaire) et toutes les classes de tailles sont actuellement représentées.
Mentionnons également la faune piscicole, particulièrement riche dans ces cours d'eau : le Chabot (Cottus gobio), espèce caractéristique des fonds caillouteux et dont les peuplements sont ici très importants, la Lamproie de Planer (Lampetra planeri) qui vit dans les bancs de sables et graviers, la Truite fario (Salmo trutta fario) qui compte une belle population, et enfin, le Saumon atlantique (Salmo salar), pour lequel la Druance constitue une zone de reproduction très intéressante pour le bassin de l'Orne.
La Druance et ses affluents forment un réseau hydrographique dont la qualité des habitats de fonds caillouteux détermine la présence d'espèces aquatiques de fort intérêt patrimonial.
