Biodiversité : Le site se compose d’un plan d’eau d’une surface de 55 hectares, bordé de zones palustres dominées par les roseaux et essentiellement situées dans sa partie nord (Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope). Quelques éléments boisés ponctuent les abords du plan d’eau avec des boisements humides notamment dominés par le Saule cendré ou encore le Frêne. Quelques parcelles prairiales complètent le site, dans sa partie sud-ouest. L’attrait de l’étang pour la faune est essentiellement marqué pour les oiseaux qui utilisent le site en périodes de nidification et d’hivernage. Paysage : L’étang de Parroy peut être assimilé à une cuvette au coeur d’un plateau céréalier. Le plan d’eau reste néanmoins très discret dans le paysage mais son observation à partir des points hauts est facilitée par la topographie locale. La moitié nord de l’étang présente un faciès « naturel », avec des roselières et boisements humides ceinturant le plan d’eau. La moitié sud présente un faciès « artificialisé », avec une ceinture végétale peu développée et des zones anthropisées proches des berges (base de loisirs, digue, postes de pêche, ... ). Hydraulique : L’alimentation naturelle de l’étang s’effectue par deux affluents (ruisseau de Richarménil et Le Battant Pré) et par les eaux de ruissellement de son bassin versant dominé par l’agriculture. Archéologie / histoire / géologie : Les écrits anciens montrent que l’étang daterait au moins du Moyen Age, il permettait de fournir du poisson à la population. Après l’annexion de 1871 par les allemands, il devient un réservoir pour le canal de la Marne au Rhin. Pour se faire, sa digue est exhaussée. Evolution historique des milieux naturels : Ce plan d’eau articifiel fonctionne comme soutien en eau du canal de la Marne au Rhin, en fonction des besoins de navigation.