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Les milieux rocheux du côteau du Sommerberg sont caractéristiques des promontoires siliceux ou calcaires du piémont alsacien. Ils présentent un fort intérêt patrimonial en raison de leur fonction de refuge pour de nombreuses espèces très spécialisées. L'ampleur des contrastes hydriques et thermiques et l'instabilité du substrat sélectionnent en effet les espèces les mieux adaptées à la rudesse des conditions écologiques de ces milieux, dont de nombreuses plantes thermophiles comme : l'Achillée noble, le Rosier pimprenelle ou la Gagée des champs.
A l'image de la végétation, se retrouve également sur ce site une entomofaune inféodée à ses formations végétales thermophiles avec notamment des espèces subméditerranéennes en limite nord de répartition et très localisées en Alsace et dans le bassin du Rhin tels que le Criquet de barbarie, les papillons Aglaope infausta et Heterogynis penella ou les abeille andrena inféodées aux zones sablonneuses chaudes par exemple. le Lézard vert est présent sur ce coteau.
Les affleurements accueillent encore quelques pelouses et ourlets relictuels imbriqués avec une fruticée xérothermophile très diversifiée. L'enfrichement semble toutefois les gagner progressivement, en particulier lorsque le Robinier, espèce invasive nord américaine, se développe. Les affleurements durs sont le domaine des groupements de dalles rocheuses, constitués d'annuelles, de petites plantes grasses, de mousses et de lichens.
Le périmètre prend en compte l'ensemble du côteau granitique du Sommerberg exposé au sud. Il enveloppe le vignoble comme matrice et une série de petits affleurements rocheux. Il est également délimité sur la base des stations du Lézard vert en prenant en compte leur domaines vitaux définis sur la base d'un rayon de 150 m à partir des points d'observations. Les chemins ou les limites de forêt, ainsi que la limite communale au nord ont permis de délimiter précisément la zone.
