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Le réseau minier Saint Louis du Neuenberg, constitue le fleuron du patrimoine vosgien pour ses vestiges de surface mais surtout pour ses vestiges en milieu souterrain (travaux miniers renaissance les plus intéressants sur le plan didactique à l'échelle française). L'intérêt majeur de cette mine est l'étendue de son réseau constitué de nombreuses galeries et dépilages. Elle offre ainsi en hiver à quatre espèces de chauves-souris, dont le petit Rhinolophe, un refuge idéal avec plus de trois sorties distinctes.
De nombreux aménagements y ont été réalisés depuis sa réouverture au milieu des années 70: boisage au niveau des entrées, jonction avec la partie supérieure, aménagements pour les visites touristiques et mise en sécurité. Actuellement, la moitié du réseau est explorée. Depuis 2006, où la population de chauves-souris sur le site a atteint son maximum, le taux de fréquentation diminue de façon régulière. Ce phénomène pourrait être dû aux visites touristiques hivernales "lumière" et "musique" organisées à Noël.
L'intérêt du site porte sur la faune cavernicole inféodée aux galeries souterraines de l'ancienne mine "St Louis".
Sa délimitation est déterminée en fonction des espèces de chiroptères hibernant dans les réseaux afin notamment de prendre en compte le terrain de chasse forestier utilisé après la période d'hibernation, en l’occurrence un rayon d'action de 500m pour le Grand murin (espèce déterminante bien représentée).
La délimitation précise du site s'appuie ensuite sur les parcelles forestières et la crête du versant du Neuenberg environnant le gîte principal.
