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Important massif à base de chênaie sessiliflore-hêtraie et de landes boisées à Fougère-aigle (Pteridium aquilinum) et à Myrtille (Vaccinium myrtillus), la forêt de Sille-le-Guillaume, reposant sur les contreforts du Massif Armoricain (grès, schistes), comprend également cinq étangs ; l'ensemble accueille de nombreuses espèces animales et végétales rares et/ou protégées, ce qui en fait une zone de fort intérêt patrimonial. La flore y est très variée et riche, que ce soit au niveau des étangs (alliance du Littorellio uniflorae), ou au niveau de zones hydromorphes, favorables au développement de landes tourbeuses. Les lichens et les bryophytes sont également abondants, notamment au niveau des plaques tourbeuses et des ruisseaux forestiers ou biens encore sur les affleurements de grès de Sainte Suzanne (Rochebrune, le Saut du Cerf). La flore mycologique complète bien cet ensemble.
L'intérêt zoologique est également indéniable. De nombreuses amphibiens et reptiles fréquentent cette zone ; l'avifaune y est diversifiée avec de nombreuses espèces typiques des vieilles futaies ou bien inféodées aux étangs (pics, rapaces forestiers, anatidés). Ce massif sert d'habitat pour des populations d'ongulés relativement importantes, mais aussi pour de nombreux autres mammifères. Bien qu'insuffisamment étudiés actuellement, il semble que les chiroptères soient bien représentés en particulier près des étangs où l'on peut aussi remarquer une forte diversité odonatologique.
Délimitation basée sur les contours naturels d'un grand massif forestier accueillant de nombreuses espèces rares et/ou protégées.
