Ligne de coteaux de calcaires tendres (Crétacé supérieur) couverts de pelouses xéro-thermophiles et méso-xérophiles, accusant une nette fermeture du milieu (fourrés à genévriers) et assez fortement plantés (pinèdes).
INTERET BOTANIQUE : fort
Sur le plan floristique : important cortège de plantes à affinités méridionales (limite nord-occidentale absolue de Staehelina dubia, protégée dans le Poitou-Charentes) et nombreuses espèces d'orchidées (Ophrys lutea et Ophrys sulcata n'ont toutefois pas été revues récemment). Plus de 10 espèces végétales déterminantes ont été observées récemment sur ce site.
Sur le plan phytocénotique : présence d'une association végétale synendémique du sud-Charente et de la Dordogne voisine : le Staehelino dubiae - Teucrietum chamaedryos avenuletosum pratensis.
Site en cours de dégradation :
- par la dynamique naturelle de densification très active dans la partie sud du site (extension des faciès paucispécifiques à Brachypode);
- par l'apparition généralisée de jeunes individus de Chêne pubescent, de Pin sylvestre ou de Cytise (Laburnum anagyroides) en provenance des milieux boisés alentour.
INTERET FAUNISTIQUE : assez faible
Nidification de l'Alouette lulu, de l'Engoulevent d'Europe, de la Mésange nonnette et de la Pie-grièche écorcheur.
Présence, chez les Amphibiens, de la Grenouille rousse (Rana temporaria) et du Triton marbré (Triturus marmoratus).
Cortège entomologique des pelouses mésophiles avec le Sylvandre (Hipparchia fagi), l'Ascalaphe soufré (Libelloides coccajus) et la Cigale argentée (Tettigettalna argentata), et présence de la Bacchante (Lopinga achine) dans les boisements.
Historique : Les contours de 1983 - très globaux - ont été affinés en 1995 et ne prennent plus en compte que la partie de la ligne de coteaux possédant encore des surfaces significatives de pelouses (le secteur plus au nord, trop boisé, n'a pas été inclus).
En 2020, les contours ont été repris afin de mieux délimiter les enjeux (suppression des zones en cultures, détourage précis à partir de photographies aériennes des zones de pelouses et boisements associés). Cinq coteaux environnants ont été ajoutés au périmètre ; ils présentent les mêmes intérêts écologiques et font également partie du site Natura 2000 des coteaux du Montmorélien. Certaines parcelles du site ont été acquises dans le cadre des mesures compensatoires de la LGV SEA.