Les milieux déterminants ont été définis en fonction de la flore et de la faune qu'ils accueillent (richesse ou présence d'espèces rares).
Bien qu'incomplètes, les connaissances sur ce marais permettent d'affirmer son intérêt écologique élevé et ses fortes potentialités : alimentation des ardéidés ; possibilités de reproduction pour ce même groupe ; reproduction et alimentation pour de nombreux passereaux paludicoles et rapaces ; présence d'une population de visons d'Europe ; grande richesse floristique (flore spécifique des bas-marais) ; etc.
Les principaux problèmes observés sont :
- la prolifération des écrevisses de Louisiane, espèce qui détruit la flore et la faune aquatiques.
- l'absence de gestion concertée des milieux (et des niveaux d'eau).
- un développement anarchique des activités de pêche et de chasse.
Remarque : en ce qui concerne l'avifaune, la richesse spécifique et les potentialités du site ne sont que faiblement représentées dans la liste des espèces déterminantes.
La zone délimitée constitue une unité hydraulique clairement individualisée, gérée pour servir de bassin d'étalement des eaux. Il s'agit d'un secteur naturellement bas, isolée des terrains environnants par de grands canaux. La conséquence directe est un degré élevé d'hydromorphie des sols et un degré d'artificialisation des milieux très inférieur à celui des marais environnants (très peu de cultures ou de prairies artificielles).