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Le résau hydrographique de la Cole présente un intérêt global qui se retrouve dans le peuplement piscicole (catégorie 1), même si cela ne se retrouve pas dans la fiche descriptive en raison du manque de données récentes. Ce réseau est poteniellement occupé par le vison d'Europe (à confirmer dans le futur).
Les vallées et vallons, en pente plus ou moins fortes, sont occupées par des milieux variés qui permettent l'accueil d'une avifaune diversifiée, pour la reproduction ou l'hivernage sur la totalité de la zone ou pour les haltes migratoires dans le cas de plans d'eau comme la retenue de Miallet.
Les données sur la végétation, bien que nombreuses, méritent d'être complétées afin d'accroître le diagnostic de l'intérêt patrimonial de certains tronçons, notamment sur le secteur des gorges. Toutefois, on peut déjà affirmer que les milieu associès aux cours d'eau (talwegs, pentes fraîches) présentent un intérêt écologique souvent élevé, au minimum au niveau départemental, parfois au niveau régional (développement de milieux tourbeux avec présences d'espèces rares et/ou menacées).
Les principaux facteurs d'évolution du site résultent des retenues mises en place pour l'irrigation des terres agricoles environnantes (pertrubation du fonctionnement hydraulique et incidence sur la qualité des eaux), ainsi que les risques de développement des plantations de conifères sur les pentes boisées en feuillus.
Avant tout, la ZNIEFF est définie en fonction du réseau hydrographique (cours principal et affluents permanents). Les vallons et talwegs à inondation temporaire sont inclus en raison des habitats qui peuvent s'y développer (landes et tourbières). Les limites précises sont définies afin d'éviter le plus possible les milieux trop artificialisés. En plus des vallées et vallons, elles incluent les boisements de pente (limites topographiques), les landes, tourbières et prairies humides.
