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Les connaissances sur cette zone sont encore partielles mais la mise en place d'une gestion conservatoire a permis d'améliorer les connaissances et permet l'évolution des anciennes cultures en habitats naturels.
Au niveau floristique, l'évolution encore récente ne permet pas encore l'installation de nombreuses espèces liées aux sédiments littoraux soumis aux marées, hormis sur les rives de l'île. Les espèces rudérales sont encore largement dominantes, bien que des roselières se développent à l'intérieur de l'île.
En revanche, le potentiel pour l'accueil de l'avifaune est évident et peut encore se développer. Les périodes migratoires et hivernales sont particulièrement concernées, mais la reproduction de divers ardéidés et passereaux paludicoles pourra se développer en même temps que les roselières. Le site est d'ores est déjà un site important pour l'avifaune, en toutes saisons : reproduction du busard des roseaux, du milan noir et de la gorgebleue à miroir, grande diversité spécifique lors des haltes migratoires, hivernage (à préciser) de rapaces, de limicoles, etc.
L'île pourrait devenir un site majeur en raison de sa gestion conservatoire, si la pression de chasse peut être maintenue au niveau actuel (pas de chasse sur l'île ; quatre tonnes sur la rive ouest). En effet, en raison de son isolement, l'île n'est pas soumise au dérangement visuel ou accoustique des zones humides continentales.
A minima, la ZNIEFF inclut tous les terrains compris sur et à l'intérieur des digues. Sont également compris les terrains périphériques qui se sont poldérisés naturellement : dépôts vaseux rivulaires, plus ou moins colonisés par la végétation herbacée, voire ligneuse. Les limites de la zone peuvent fortement évoluer en fonction du devenir des digues.
Les caractéristiques de la zone ont été fortement modifiées en raison du changement de vocation des sols. L'abandon de la l'agriculture au profit d'une gestion conservatoire des des terrains offre un potentiel important pour le devenir de la flore et de la faune. En particulier, l'ensemble de l'île devient un site majeur pour l'accueil de l'avifaune en périodes migratoires et en hivernage.
