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Cette zone est formée de lagunes, petites mares dispersées dont la formation est d'origine glaciaire, ce qui en fait des milieux originaux.
Ces milieux, comme la plupart des zones humides françaises, sont en forte régression : taux de disparition de 50 % en 10 ans (entre 1983 et 1993).
Ces mares dispersées dans la vaste pinède landaise ont un rôle écologique majeur. Elles constituent avec le réseau hydrographique l'un des rares milieux non cultivé du plateau landais et permettent ainsi l'accueil d'une flore et d'une faune originales. Les habitats, fréquemment para-tourbeux, abritent parfois des espèces rares et menacées.
Cette zone constitue l'une des rares stations où le faux-cresson de Thore, espèce endémique, est encore présent en abondance.
Les peuplements d'odonates et d'amphibiens y sont riches et diversifiés. On peut noter une importante colonie de reproduction de crapauds communs et la présence d'espèces vulnérables. Malgré leur petite taille, ces mares jouent un rôle important comme halte migratoire ou zone d'hivernage d'oiseaux d'eau, hors de l'axe majeur formé par les zones humides littorales.
Quelques nuisances étaient observées en 1994 résultant du curage de fossés sylvicoles (dépôts de sables importants) mais une gestion conservatoire est mise en place par le Conseil Général des Landes et la commune de Brocas.
Limites correspondant à la présence d'habitats aquatiques ou humides (flore hygrophile ou hydrophile), incluant la lande humide, les fourrés arbustifs ou les lisières de feuillus sans plantations de pins maritimes. Ces limites représentent un minimum à prendre en compte, la pinède pouvant être ponctuellement incluse lorsque le sous-bois n'est pas dégradé et est formé d'une lande humide atlantique.
