Ce site englobe des collines situées dans le piémont commingeois, entre 350 et 500 m d’altitude, au nord-est de Saint-Gaudens. Le paysage dérive de celui du bocage. En soulane, les landes-friches du Tarlin, les côtes de Couscouil et la côte de Biroulère accueillent des milieux secs plus ou moins ouverts, liés à des affleurements calcaréo-marneux. Il s’agit de pelouses basophiles et de landes à Genévrier (Juniperus communis) et à Genêt d’Espagne (Spartium junceum) qui évoluent lentement vers la chênaie, suite à la déprise agricole. On observe également des groupements à Molinie (Molinea caerulea) sur des sols marneux subissant une forte variation de l’hygrométrie au cours de l’année. Cependant, les boisements dominés par les chênes recouvrent la majorité des pentes des reliefs de cette ZNIEFF. Sur des pentes faibles à moyennes, on rencontre également quelques cultures. Le petit ruisseau du Barrail s’écoule d’est en ouest, en collectant les eaux de ruissellement du versant sud des côtes de Couscouil. En amont, son fonctionnement demeure naturel, puis il est canalisé lors de la traversée du centre d’enfouissement des déchets du Pihourc (hors périmètre).
Ce territoire est particulièrement riche en orchidées, avec plus de 25 taxons recensés. Parmi ceux-ci, l’Épipactis des marais (Epipactis palustris), rare en Comminges, se développe dans des cuvettes marneuses recueillant les eaux de ruissellement. Quant à l’Iris à feuilles de graminée (Iris graminea), qui est protégé en Midi-Pyrénées, il fleurit plutôt en lisière de la chênaie thermophile.
Les enjeux faunistiques concernent principalement les oiseaux et les insectes. Ce territoire est particulièrement attractif pour le Milan royal (Milvus milvus), qui y hiverne et s’y reproduit. Il utilise largement les petits et grands boisements, relativement bien dispersés dans le paysage. Néanmoins, ce rapace, dont les effectifs sont importants sur ce site, est en réalité une espèce en net recul à l’échelle européenne. Par ailleurs, des colonies de Guêpier d’Europe (Merops apiaster, non déterminant) affectionnent les talus nus, thermophiles et marneux. Les milieux marneux ouverts, les cultures extensives et les prairies naturelles fauchées et peu amendées sont favorables à de nombreux orthoptères (non déterminants). Enfin, le Nacré de la filipendule (Brenthis hecate) vole sur les versants thermophiles, non loin des stations de la Filipendule, sa plante hôte. Par ailleurs, le Damier de la succise (Euphydryas aurinia) et le Miroir (Heteropterus morpheus), deux autres papillons de jour déterminants, ont été observés à proximité de ce site et sont donc susceptibles de s’y reproduire.
Les pelouses, les landes et les boisements de ce site sont des biotopes favorables au développement et à la reproduction de plusieurs espèces rares. Ces milieux jouent un rôle écologique important en termes de conservation de la biodiversité remarquable.
Ce site englobe des collines situées dans le piémont commingeois, entre 350 et 500 m d’altitude. Ces reliefs sont caractérisés par des affleurements calcaréo-marneux. Les limites de la zone sont basées sur la répartition des habitats naturels intéressants (pelouses, landes et prairies...) riches en espèces déterminantes. Les zones périphériques, moins riches en enjeux naturels identifiés à l’heure actuelle, sont comprises dans la ZNIEFF de type 2 : « Affleurements calcaréo-marneux des coteaux du Saint-Gaudinois ». Par ailleurs, certains boisements et les bosquets dispersés sur ce territoire ont été pris en compte. Ils jouent, en effet, un rôle important dans la préservation de l’avifaune (dortoirs et zones de reproduction).