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Des prairies pâturées, des prairies de fauche, des cultures, de la hêtraie atlantique acidiphile et du bâti constituent l’entité paysagère en périphérie immédiate de cette ZNIEFF. Ce site est principalement composé de milieux ouverts, quelquefois fauchés, mais surtout pâturés par des bovins. Sa richesse est essentiellement liée à la présence d’habitats humides. En effet, environ 30 % du zonage est concerné par ceux-ci, principalement par des prairies humides à joncs (Juncus sp.) et à Agrostide stolonifère (Agrostis stolonifera). Présence aussi de quelques mégaphorbiaies, d’herbiers aquatiques à Glycérie flottante (Glyceria fluitans) dans les eaux courantes, et à Petite lentille d’eau (Lemna minor) sur les eaux stagnantes. Au niveau des vases exondées d’une mare, sont localisés de remarquables gazons annuels à Souchet sétacé (Isolepis setacea).
D’autres plantes d’intérêt patrimonial ont été recensées ici, toutes liées aux zones humides : le Mouron délicat (Anagallis tenella), le Carvi verticillé (Carum verticillatum), la Renoncule de Lenormand (Ranunculus omiophyllus), la Petite Scutellaire (Scutellaria minor) et la Campanille à feuilles de lierre (Wahlenbergia hederacea). La Laîche à épis grêles (Carex strigosa) est également présente ici. Cette plante est rare dans le département ; elle est connue de quelques stations du Ségala lotois et de la vallée de la Dordogne quercynoise, dans les forêts alluviales. D’autres milieux naturels, plus mésophiles, voire mésoxérophiles, sont présents sur le site. C’est notamment le cas des pelouses acidiphiles, habitats de plus en plus rares en France. Au niveau de la faune, le Pic mar a été noté nicheur probable sur ce site (présence de deux individus en période de nidification). Le Grillon des marais (Pteronemobius heydenii), orthoptère des zones humides, a aussi été entendu dans les prairies. D’autres espèces typiques des zones humides sont présentes sur cette zone, comme le Criquet ensanglanté (Stetophyma grossum), le Criquet des roseaux (Mecostethus parapleurus) et le Conocéphale gracieux (Ruspolia nitidula), orthoptères non déterminants dans le Ségala lotois, mais souffrant du drainage qui, lui, est de plus en plus pratiqué sur ce territoire.
Outre ses fonctions d’habitats pour les populations animales et/ou végétales, ce site possède des fonctions de régulation hydraulique (soutien naturel d’étiage, auto-épuration des eaux, ralentissement du ruissellement). Présence de la Succise des prés (Succisa pratensis), plante hôte du Damier de la succise (Euphydryas aurinia), papillon de jour protégé en France, à rechercher ici.
Délimitation du site aux zones humides se localisant en amont du ruisseau jouxtant le lieu-dit « Combet », sur la commune de Sainte-Colombe. Ces zones humides sont situées en tête de bassin, sur un affluent du ruisseau de Pissayrol, et font partie du chevelu hydrographique du Drauzou, ruisseau qui se jette dans la rivière Célé.
