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C'est une colline de 343 m. d'altitude, qui doit son nom à la forme arrondie de son sommet fortement érodé, ce qui l'oppose à la configuration tabulaire des autres buttes témoins du canton d'Ayen. La végétation est relativement perturbée notamment depuis la création d'une piste de moto-cross sur l'un des flancs du Puy.
La partie Nord est bien boisée. On retrouve un boisement de pin sylvestre sous lequel on aperçoit un semis naturel de pins très important. Les boisements se mélangent peu à peu avec une flore indigène plus diversifiée comme : l'Amélanchier, le Noisetier, le Cerisier de Ste Lucie, le Genévrier, les Erables champêtres etc. Quelques clairières permettent à une flore herbacée de se développer.
La partie sud est la plus intéressante. Elle abrite la zone de pelouses proprement dites. C'est dans ce secteur que l'on rencontre le plus d'espèces d'orchidées (25 espèces selon Merle, 1985 cf. bibliographie). De nombreuses espèces sont protégées au niveau régional : Ophrys apifera (Ophrys abeille), Ophrys fusca (Ophrys brun), Ophrys scolopax (Ophrys bécasse), Serapias lingua (Sérapias langue), Spiranthes autumnalis (Spiranthe d'automne). De plus de nombreuses espèces liées au calcaire atteignent ici leur limite de répartition.
Au plan faunistique, l'intérêt principal reste l'entomofaune où de nombreuses espèces de papillons ont été recensées : le Grand Nègre des bois (Minois dryas), l'Azuré bleu-céleste (Lysandra bellargus), l'Azuré bleu-nacré (Lysandra corridon) ou encore l'Azuré du serpolet (Maculinea arion). L'Empuse (Empusa pennata), petite mante reconnaissable à sa tiare fréquente les arbustes (Genévriers de préférence) des zones dénudées de la pelouse.
Ce site porte plusieurs noms : "Puy Caput" ou "Puy d'Allogne".
Périmètre englobant l'ensemble de la butte calcaire.
