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Proche de Brive-la Gaillarde et de son agglomération (urbanisation diffuse), le site présente des formations géologiques et géomorphologiques uniques en Limousin et rares par ailleurs. Des affleurements de grés du Trias, composés de dalles disposées en terrasse sur la partie sud du site, constituent des milieux xériques acidiphiles exceptionnels. Ces terrasses se prolongent par une vallée étroite, bordée de parois de grés humides où l’on trouve des grottes, parfois de grande taille.
Au delà de l’intérêt paysager et archéologique (les abris rocheux sont connus pour leurs occupations humaines préhistoriques), la topographie du site permet la coexistence, dans un petit espace, de formations méditerranéennes sur les affleurements xériques de gré et de formations d’affinités montagnardes dans le vallon étroit où règne humidité et fraicheur. Ces spécificités permettent d’héberger de nombreuses espèces végétales et animales rares et remarquables à l’échelle régionale ou nationale.
Les dalles de grés abritent une succession de pelouses pionnières thermophiles parfois en mélange avec de la lande thermo-atlantique à Ciste en ombelle, type de lande inconnu ailleurs en Limousin ; en contact se développe un original manteau à Bruyère à balai et Genévrier. Dans les abris du vallon se développent des mousses et une fougère exceptionnelle : le Trichomanès remarquable.
Au niveau faunistique, cet ensemble d’habitats variés répond aux exigences de quelques espèces importantes pour le Limousin, notamment des invertébrés. Les orthoptères les plus remarquables sont, le Criquet des ajoncs (Chorthippus binotatus), le Phanéroptère liliacé (Tylopsis lilifolia), la Decticelle côtière (Platycleis affinis) et le Criquet des garrigues ( Omocestus raymondi).
Les rhopalocères déterminants sont le Sylvandre (Hipparchia fagi), le Faune (Hipparchia statilinus), le Grand nègre des bois (Minois dryas), l’Azuré de l’ajonc (Plebejus argus) et la Grande Coronide (Satyrus ferula). Enfin le site héberge également l’Empuse pennée (Empusa pennata) et l’Ascalaphe soufré (Libelloïdes coccajus). L’Engoulevent d’Europe (Caprimulgus europaeus) fréquente également le site en période de reproduction.
La géologie a également servi à délimiter la zone, notemment la présence d'affleurements de grés rouges.
