ZNIEFF 820032012
ZONES HUMIDES DU BASSIN DE L’HIEN

(n° régional : 3806)

Commentaires généraux
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Commentaires sur la délimitation

L'Hien, qui prend naissance dans les « Terres-Froides » du Bas-Dauphiné, s’écoule vers la Bourbre dans un paysage profondément modelé par les phases successives du retrait glaciaire.

Il s’inscrit désormais dans le contexte d’une région périurbaine.

Néanmoins, sa vallée conserve des espaces naturels de grande qualité, et notamment un réseau de zones humides présentant une grande diversité en terme d’habitats naturels (prairies à Molinie), de flore (avec des espèces remarquables comme la Laîche paradoxale, l’Orchis à fleurs lâches ou la Fougère des marais) et de faune. On peut citer entre autres parmi les oiseaux le Blongios nain ou les fauvettes paludicoles, de nombreux chiroptères (chauve-souris), batraciens (crapaud Sonneur à ventre jaune, Triton crêté…) et crustacés (Ecrevisse à pattes blanches).

Le zonage de type II souligne les multiples interactions existant au sein de ce petit ensemble naturel, dont les zones humides et les cours d’eau abritant les habitats ou les espèces les plus remarquables sont retranscrits par le zonage de type I.

En terme de fonctionnalités naturelles, le réseau local de zones humides exerce tout à la fois des fonctions de régulation hydraulique (champs naturels d’expansion des crues) et de protection de la ressource en eau.

Le zonage de type II traduit également la cohérence de cet ensemble écologique, et illustre également les fonctionnalités naturelles liées à la préservation des populations animales ou végétales (dont celles précédemment citées) en tant que zone d’alimentation ou de reproduction, mais aussi que corridor écologique entre les Terres-Froides et l’axe Bourbre/Rhône.

Il souligne également le bon état de conservation général de certains bassins versants, en rapport avec le maintien de populations d’Ecrevisse à pattes blanches, espèce réputée pour sa sensibilité particulière vis à vis de la qualité du milieu. Cette écrevisse indigène est devenue rare dans la région, tout spécialement à l’est de la vallée du Rhône.

L’ensemble présente par ailleurs un intérêt sur le plan géomorphologique (étude des stades de retrait des dernières glaciations alpines).