ZNIEFF 820032331
GORGES DE LA LOIRE ENTRE LA PLAINE DU FOREZ ET LE BARRAGE DE VILLEREST

(n° régional : 4203)

Commentaires généraux

Cette section de gorges (la dernière empruntée par la Loire avant de déboucher dans le bassin du Roannais) est moins escarpée que celles qui jalonnent le cours supérieur du fleuve, à l’amont de la Plaine du Forez.

Trois secteurs rocheux principaux marquent néanmoins le paysage. Mais l'intérêt naturaliste local réside plus dans l'étendue des landes et boisements maigres qui recouvrent les pentes, en voie d’abandon par l'agriculture.

Certains secteurs particulièrement secs, favorables à des espèces végétales ou animales sub-méditerranéennes marquent ici la remontée extrême vers le nord de ces dernières (Pulsatille rouge…).

La diversité des biotopes (milieux rocheux, pelouses sèches, landes à Buis ou à Genêt purgatif, chênaie sessiliflore, pinèdes, boisements de Frênes et d'Aulnes en fond de gorges…) détermine une grande richesse spécifique, notamment en ce qui concerne les rapaces (busards, Grand-duc d’Europe), les passereaux (Alouette lulu, Bruant proyer…) et les batraciens (crapaud Sonneur à ventre jaune).

Depuis la création du plan d'eau de Villerest , les gorges de la Loire ont de plus acquis un intérêt particulier pour le stationnement d'oiseaux d'eau migrateurs (anatidés, plongeons, grèbes, harles…).

Simultanément, d'autres espèces autrefois inféodées aux berges du fleuve ont par contre disparu.

Ce tronçon de la Loire est répertorié parmi les principales zones humides fluviales du bassin hydrographique Loire-Bretagne.

Le zonage de type II souligne les multiples interactions existant au sein de cet ensemble, dont les espaces les plus représentatifs en terme d’habitats ou d’espèces remarquables sont retranscrits par plusieurs zones de type I (landes, prairies, ruisseaux et versants…).

Il traduit également particulièrement les fonctionnalités naturelles liées à la préservation des populations animales ou végétales, en tant que zone de passages et d’échanges entre le fleuve et les réseaux affluents pour ce qui concerne la faune piscicole, zone de stationnement pour l’avifaune, zone d’alimentation ou de reproduction pour de nombreuses espèces, dont celles précédemment citées.

L’ensemble présente par ailleurs un intérêt biogéographique (compte-tenu de la présence d’espèces à affinités méridionales parvenant ici en limite d’aire et paysager (il est cité comme exceptionnel dans l’inventaire régional des paysages).

Commentaires sur la délimitation
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