ZNIEFF 930012598
PLATEAUX DE CALERN, DE CAUSSOLS ET DE CAVILLORE

(n° regional: 06107100)

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Description de la zone

Plateaux karstiques de 1 100 m d'altitude (Caussols) à 1 300 m (Calern) et plateaux environnants (La Malle, Cavillore), présentant un grand intérêt paysager et géologique : il s’agit en effet de karsts semi-ouverts, de réputation mondiale.

Ils présentent un grand nombre de structures caractéristiques de l’érosion karstique : avens, dolines, lapiaz, résurgences, gouffres, etc...

L’intérêt est aussi hydrologique (bassin de réception de toutes les alimentations des villages périphériques) et historique, constituant un exemple parfaitement conservé d’aménagement agricole et pastoral du Néolithique (type de parcellaire, drailles, etc…).

Flore et habitats naturels

La richesse botanique de ces karsts est connue de naturalistes de nombreux pays. Le contraste entre les milieux abrités des lapiaz et des avens, et les milieux “ouverts” des rocailles de surface explique la richesse légendaire et renommée de ce plateau (plus de 800 espèces de plantes à fleurs). Il existe parmi ces plantes des espèces rares et localisées comme la Fritillaire de Caussols (Fritillaria montana), l'Iris à feuille de graminée (iris graminea), l'Holostée hirsute (Holosteum breistrofferi). La présence de milieux humides (prairies, fossés, mares) permet le maintien d'espèces rares et menacées en France comme la Serratule à feuilles de Chanvre d'eau (Klasea lycopifolia) ou la Laiche de Hartmann (Carex hartmannii).

Au total c'est 31 espèces déterminantes pour l'inventaire znieff qui ont été recensées sur le secteur.

De belles populations de Pivoines officinale (Paeonia officinalis subsp. huthii) sont observables sur l'ensemble de cette zone.

Faune

Ces plateaux karstiques bien connus des naturalistes hébergent un patrimoine faunistique d’une qualité et d’une richesse véritablement exceptionnelle. Ils comptent plus de 80 espèces animales d’intérêt patrimonial, dont près de la moitié sont déterminantes.

Le peuplement mammalogique est caractérisé par la présence du Loup Canis lupus cantonné au plateau de Caussols et de Calern. Le Cerf élaphe Cervus elaphus fréquente également régulièrement ce site pour s’alimenter et se reproduire.

Le cortège chiroptérologique se compose du Petit Rhinolophe Rhinolophus hipposideros, espèce remarquable en régression marquée, plutôt thermophile et anthropophile, préférant les milieux boisés clairs sur substrat calcaire qui alternent avec des espaces dégagés, assez rare en montagne mais présent jusqu’à 2 000 m d’altitude, le Vespère de Savi Hypsugo savii, espèce remarquable rupicole et montagnarde d’affinité méridionale, qui exploite d’une part les milieux forestiers (surtout ceux riverains de l’eau) pour la chasse et d’autre part les milieux rocheux (falaises) pour les gîtes, jusqu’à 2 400 m d’altitude, le Vespertilion à oreilles échancrées Myotis emarginatus, espèce cavernicole remarquable, commensale des rhinolophes, localisée et peu fréquente, thermophile et d’affinité méridionale, en régression en France, affectionnant les milieux boisés et buissonnants proches de cavités rocheuses, jusqu’à au moins 1 500 m d’altitude, le Grand Murin Myotis myotis, espèce remarquable plutôt commune mais localement en régression, thermophile et d’affinité méridionale, affectionnant les paysages semi ouverts légèrement boisés jusqu’à 2 000 m d’altitude, le Minioptère de Schreibers Miniopterus schreibersii, espèce grégaire remarquable, menacée, en régression partout en France y compris dans notre région, d’affinité méditerranéenne et typiquement cavernicole et troglophile, recherchant les grottes et les cavernes proches d’endroits dégagés, les paysages karstiques riches en falaises avec cavités, jusqu’à 2 000 m d’altitude, le Molosse de Cestoni Tadarida teniotis, espèce rupicole remarquable, rare, à effectifs faibles et donc vulnérable et en danger, thermophile d’affinité méditerranéenne, affectionnant les zones de collines et de montagnes avec falaises, ravins, grottes, constructions, ruines et murailles, jusqu’à 2 500 m d’altitude.

L’avifaune nicheuse, ou probablement nicheuse, locale comporte nombre d’espèces d’intérêt patrimonial, d’affinité biogéographique variée (médioeuropéenne, voire nordique  méditerranéenne, montagnarde).Parmi ces espèces, quatre sont déterminantes, le Moineau soulcie (Petronia petronia), espèce paléoxérique de milieux ouverts et rocailleux et d’affinité méridionale, en forte régression depuis plusieurs décennies, le Traquet oreillard (Oenanthe hispanica), espèce d’affinité méditerranéenne, rare et localisée, en légère régression en région P.A.C.A., affectionnant les zones rocailleuses dénudées avec quelques buissons et arbustes jusqu’à 1 300 m d’altitude, la Pie-grièche à tête rousse (Lanius senator), espèce des milieux ouverts méditerranéens et la Fauvette à lunette (Sylvia conspicillata), espèce dont les effectifs nationaux sont très restreints, présente dans des habitats à strate arbustive basse et dense mais laissant place à des surfaces de sol nu, les autres étant remarquables : Bondrée apivore (Pernis apivorus), rapace d’affinité médioeuropéenne, recherchant les forêts claires de feuillus et les mosaïques de milieux boisés et de milieux ouverts, Circaète Jean-le-blanc (Circaetus gallicus), rapace d’affinité méridionale, au régime alimentaire ophiophage, Autour des palombes (Accipiter gentilis), rapace d’affinité médioeuropéenne, affectionnant les grands massifs forestiers avec des clairières jusqu’à 2 000 m d’altitude, Faucon hobereau (Falco subbuteo), rapace diurne des milieux boisés clairs, en régression marquée actuellement, Petit duc scops (Otus scops), espèce d’affinité méridionale, en diminution aujourd’hui, présent jusqu’à 1 800 m d’altitude, Grand-duc d’Europe (Bubo bubo), espèce rupicole, qui se nourrit préférentiellement dans les terrains dégagés proches des falaises et autres escarpements rocheux où il niche généralement, jusqu’à 2 600 m d’altitude, Chevêche d’Athéna (Athene noctua), espèce remarquable de milieux semi ouverts, d’affinité méridionale, en déclin général, présente jusqu’à 1 100 m d’altitude, Caille des blés (Coturnix coturnix), espèce des milieux dégagés à végétation herbeuse haute (prairies et cultures notamment), jusqu’à 2 200 m d’altitude, Huppe fasciée (Upupa epops), espèce de milieux semi ouverts, d’affinité méridionale, en diminution aujourd’hui, Torcol fourmilier (Jynx torquilla), espèce plutôt localisée et pas très fréquente en région P.A.C.A., des milieux boisés clairs à tendance xérothermique jusqu’à 1 400 m d’altitude, Pic épeichette (Dendrocopos minor), espèce plutôt localisée et pas très fréquente en région P.A.C.A., liée aux forêts claires de feuillus caducifoliés jusqu’à 1 600 m d’altitude, Alouette calandrelle (Calandrella brachydactyla), espèce steppique en régression et devenue localisée, Monticole bleu (Monticola solitarius), espèce rupicole d’affinité méditerranéenne, se rencontrant dans les zones de falaises et d’escarpements rocheux, les gorges, les ruines, les garrigues claires rocailleuses, jusqu’à 1 600 m d’altitude, Monticole de roche (Monticola saxatilis), espèce rupicole moins méridionale que la précédente, des terrains accidentés secs, rocailleux et ensoleillés à végétation rase, jusqu’à 2 700 m d’altitude, Fauvette orphée (Sylvia hortensis), passereau plutôt localisé et en léger déclin, d’affinité méridionale marquée, propre aux coteaux boisés, secs et ensoleillés riches en buissons élevés jusqu’à 1 300 m d’altitude, Gobemouche gris (Muscicapa striata), passereau des forêts claires de feuillus, noté jusqu’à 1 500 m d’altitude, assez rare et localisé en région P.A.C.A., Pie-grièche méridionale (Lanius meridionalis), espèce de milieux ouverts et semi ouverts, en régression à l’heure actuelle, Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio), espèce de milieux ouverts et semi ouverts, en régression à l’heure actuelle, Crave à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax), espèce grégaire et rupicole remarquable, assez rare et en légère régression, d’affinité montagnarde, présente jusqu’à 2 300 m d’altitude, propre aux falaises et escarpements rocheux (où il niche) situés à proximité de prairies, landes et pâturages où il se nourrit), Bruant fou (Emberiza cia), passereau d’affinité à la fois méridionale et montagnarde, propre aux milieux ouverts et rocailleux, secs et ensoleillés, de 300 à 2 600 m d’altitude, Bruant ortolan (Emberiza hortulana), espèce xérothermophile des milieux ouverts et semi ouverts, secs et ensoleillés, parsemés d’arbres et de buissons, d’affinité méridionale, en nette régression en France depuis 1950, jusqu’à 1 300 m d’altitude, Bruant proyer (Emberiza calandra), espèce de milieux ouverts, encore assez fréquente de nos jours mais en régression.

Cette ZNIEFF est également un lieu de passage et un territoire de chasse pour de nombreuses autres espèces comme le Vautour fauve (Gyps fulvus), le Vautour moine (Aegypius monachus), l’Aigle royal (Aquila chrysaetos), qui utilise le site comme zone de chasse? le Busard cendré (Circus pygargus), qui stationne sur le site lors de la migration, le Faucon pèlerin (Falco peregrinus), qui utilise le site comme zone de chasse, ou encore le Faucon crécerellette (Falco naumanni), le Faucon kobez (Falco vespertinus), le Milan royal (Milvus milvus), la Bécasse des bois (Scolopax rusticola).

L‘herpétofaune locale est représentée par l’une des plus importantes populations françaises de Vipère d’Orsini (Vipera ursinii), espèce déterminante d’affinité orientale aujourd’hui rare, très localisée, en régression et menacée d’extinction en France, liée aux pelouses sèches et rocailleuses à genévriers entre 900 et 2 200 m d’altitude. Notons également la présence du Lézard ocellé (Timon lepidus) espèce remarquable, représentant un fort enjeu de conservation, du Seps strié (Chalcides striatus), espèce remarquable à répartition Franco-Ibérique qui fréquente les garrigues, les pelouses et les friches de Provence, sous les pierres et autres gîtes favorables, de la Couleuvre de Montpellier (Malpolon monspessulanus), espèce remarquable du sud de la France, de la péninsule Ibérique et du Maghreb qui affectionne les garrigues ouvertes et les milieux karstiques bien exposés, et de la Couleuvre verte et jaune (Hierophis viridiflavus), espèce remarquable à répartition majoritairement Franco-Italienne qui privilégie les fourrés et les friches.

Les amphibiens sont représentés par le Pélodyte ponctué (Pelodytes punctatus), espèce remarquable franco-ibérique et ouest méditerranéenne, aujourd’hui en régression et vulnérable, liée aux milieux ouverts humides proches de points d’eau riches en végétation aquatique jusqu’à 1 200 m d’altitude.

Les arthropodes patrimoniaux sont très bien représentés avec de nombreuses espèces appartenant à divers cortèges.

Cinq espèces déterminantes de lépidoptères sont présentes sur le site : la Zygène de la Vésubie (Zygaena brizae), zygénidés protégée en France, rare et localisée, qui fréquente les pelouses à cirses et dont la sous espèce vesubiana est endémique franco italienne des Alpes du Sud, l’Hespérie à bandes jaunes (Pyrgus sidae), espèce d’affinité méditerranéenne orientale, qui affectionne les pelouses sèches et boisements clairs thermophiles où sa chenille se développe sur des potentilles (Potentilla hirta et espèces proches), l’Alexanor (Papilio alexanor), espèce protégée au niveau européen, rare et dont l’aire de répartition est morcelée, inféodée aux éboulis et pentes rocailleuses où croît sa plante hôte locale Ptychotis saxifraga, le Semi apollon (Parnassius mnemosyne), espèce protégée au niveau européen, d'affinité montagnarde et liée à la présence de corydales, qui fréquente les pelouses et les lisières forestières, surtout entre 1000 et 2000 m d’altitude, le Moiré de Provence (Erebia epistygne), espèce d’affinité méditerranéo montagnarde dont l’aire de répartition ibéro provençale est morcelée et restreinte, inféodée aux pelouses sèches à fétuques (surtout Festuca cinerea). Elles sont accompagnées de plusieurs espèces remarquables comme l’Apollon (Parnassius apollo), espèce d'affinité montagnarde, protégée au niveau européen, peuplant les rocailles, pelouses et éboulis à Crassulacées et Saxifragacées entre 500 et 2500 m d’altitude, la Diane (Zerynthia polyxena), espèce méditerranéo asiatique, protégée au niveau européen, localement surtout inféodée à Aristolochia pistolochia dans les chênaies claires et pentes rocailleuses bien exposées jusqu’à 1 300 m d’altitude, l’Hespérie des cirses (Pyrgus cirsii), Hespéridés en régression, inféodée aux milieux ouverts et secs, l'Azuré des orpins (Scolitantides orion), espèce à aire de distribution morcelée, inféodée aux milieux rocheux où croissent les plantes nourricières de sa chenille, des orpins (Sedum), l’Azuré du Serpolet (Maculinea arion), espèce protégée au niveau européen, des bois clairs et ensoleillés, pelouses et friches sèches avec présence de ses plantes hôtes, des serpolets et de sa principale fourmi hôte, Myrmica sabuleti, la Zygène des bugranes (Zygaena hilaris), espèce d'affinité ibéro provençale, liée aux pelouses et friches sèches où croît sa plante hôte (Bugrane jaune Ononis natrix), la Zygène cendrée (Zygaena rhadamanthus), espèce d’affinité ouest méditerranéenne, protégée en France, liée aux friches, garrigues et boisements clairs où croît la principale plante nourricière de sa chenille, la Badasse (Dorycnium pentaphyllum) et la Zygène des gesses (Zygaena nevadensis), espèce peu commune de papillon diurne dont la sous espèce gallica est endémique de Provence et des Préalpes occidentales françaises.

Les coléoptères sont également très nombreux avec la présence des carabiques Duvalius ochsi, espèce déterminante cavernicole et endémique de certains massifs calcaires des départements des Alpes Maritimes (débordant sur les Alpes de Haute Provence), Duvalius voraginis, espèce cavernicole vulnérable et très rare, endémique du Var et des Alpes Maritimes, Duvalius brujasi, espèce déterminante cavernicole dont la sous espèce devillei est endémique des Alpes Maritmes, Bembidion grisvardi, espèce déterminante qui recherche les zones accidentées situées au bord des eaux courantes, dont la répartition est localisée en France à cinq départements (Tarn, Pyrénées orientales, Var, Alpes Maritimes et Alpes de Haute Provence), le Carabe de Solier (Carabus solieri), espèce déterminante et protégée en France endémique des Alpes occidentales et de Ligurie, qui fréquente surtout les pelouses subalpines et lisières forestières des étages montagnards et subalpins, Troglorites ochsi, espèce déterminante et très rare, appartenant à un genre très ancien, endémique des Alpes Maritimes,  rencontrée dans les fentes des rochers, les avens et les grottes, sur substrat calcaire, les silphes Troglodromus bucheti, Bathysciola spectata, toutes deux déterminantes et endémiques des Alpes Maritimes, Bathysciola aubei, espèce déterminante cavernicole, troglobie, endémique des Alpes Maritimes, le Charançon Raymondionymus hoffmanni, espèce déterminante méditerranéo montagnarde de Curculionidés, endémique du Var et des Alpes Maritimes, recherchant plus particulièrement les sols calcaires, Aulacobaris ochsi, espèce déterminante de Curculionidés, endémique des Alpes Maritimes, où elle se localise dans la zone préalpine, sur les cardamines (cardamina sp.), les individus adultes de cette espèce ayant été récoltés en 1944 et 1945 par Mr OCHS, le staphylin Paramaurops varensis, espèce déterminante de la sous famille des Pselaphinés (Coléoptères endogés), d’affinité méditerranéenne et endémique des départements du Var et des Alpes Maritimes (débordant sur les Alpes de Haute Provence), où elle est bien répandue, le Lamie berger (Iberodorcadion fuliginator meridionale), sous-espèce remarquable de Cerambycidae aptère dont les larves terricoles se nourrissent de racines de fétuques, endémique de Provence, le Dorcadion meunier (Iberodorcadion molitor), espèce remarquable aptère dont les larves terricoles se nourrissent de racines de fétuques, endémique du nord-est de l'Espagne et de la France méridionale.

Les orthoptères sont représentés par le Criquet de la Bastide (Chorthippus saulcyi daimei), espèce déterminante et endémique de Haute Provence et des Alpes du sud, peuplant les landes et pelouses des versants montagneux, le Criquet hérisson (Prionotropis azami), espèce déterminante, protégée et en régression, endémique des plateaux calcaires de Provence qui colonise les pelouses rases, l'Arcyptère provençale (Arcyptera kheili), espèce remarquable de criquet à mobilité réduite, endémique de Provence, qui peuple les pelouses sur les plateaux calcaires et garrigues ouvertes et le Grillon testacé (Eugryllodes pipiens), espèce ouest méditerranéenne dont la sous espèce provincialis est endémique du sud de la France, qui peuple les pentes rocailleuses et pelouses sèches sur les reliefs exposés.

Une espèce remarquable représente les arachnides, il s’agit de la Lycose de Narbonne (Lycosa tarantula), espèce remarquable d'affinité ouest méditerranéenne qui recherche les pelouses sèches dans lesquelles elle creuse son terrier.

Citons la présence des cloportes Armadillidium simoni, endémique strict à répartition restreinte dans les Alpes Maritimes, espèce calcicole, sur terrains secs qui fréquente les garrigues et maquis (boisements de pins ou de chênes) jusqu’à 650 m d’altitude, Caeroplastes porphyrivagus, espèce remarquable connue uniquement de France et de Sardaigne, présente dans la quasi-totalité de la région PACA (Alpes de Haute Provence, Alpes Maritimes, Bouches du Rhône, Var) et se rencontre du littoral et des îles côtières (d’Hyères et de Lérins) jusque dans les régions de moyenne montagne où elle peut atteindre 1 000 m d’altitude et Porcellio spinipennis, espèce remarquable dont la répartition est restreinte à la Provence (Vaucluse, Var et Alpes Maritimes) et au N. O. de l’Italie, d'affinité montagnarde (jusqu’à 2 600 m) mais pouvant également se rencontrer à proximité de la mer.

Pour terminer, une espèce de mollusque est inventoriée localement : la Fausse-veloutée de la Riviera (Urticicola moutonii), espèce endémique et déterminante, distribuée entre les Préalpes d'Azur jusqu'à la Riviera où elle fréquente les milieux frais et humides.

Comments on the delimitation

Les plateaux karstiques ont été pris dans leur ensemble ainsi que leurs rebords méridionaux.